Google, via Android One, se lance dans un nouveau projet. En partenariat avec le fabricant hongkongais Infinix, le géant américain souhaite lancer une gamme de smartphones low-cost, destiné au marché africain.
Un service adapté
Cela fait maintenant plus d’un an qu’Android One a été lancé, en Inde, par Google. L’objectif de ce programme est de proposer des smartphones low-cost dans des pays émergents, ou en développement, afin d’engranger un plus grand nombre d’utilisateurs du système d’exploitation Android. Le géant américain s’associe, via le programme Android One, aux marques locales des pays où ces smartphones seront vendus, et ainsi peut fournir un service adapté à la zone, et des terminaux dont les prix sont accessibles.
A la conquête de l’Afrique
Cette fois-ci, le programme Android One va s’étendre aux pays africains. Pour réussir ce projet, Google s’est associée à la marque hongkongaise Infinix. Le choix de cette marque n’est pas anodin, puisque la firme est particulièrement bien appréciée en Afrique. Il est d’ailleurs déjà bien installé avec certains smartphones comme l’infinix Hot X507, au Kenya, en Côte d’Ivoire et au Nigéria. D’ailleurs, le tout nouveau smartphone issu du partenariat entre Google et Infinix se nomme « Infinix Hot 2 », et il est lancé au Nigéria depuis le 18 août dernier.
Google n’est pas seul
Cinq autres pays africains devraient disposer du « Infinix Hot 2 », issue du programme Android One, dans les prochaines semaines. Le smartphone devrait donc être très prochainement lancé au Ghana, au Kenya, en Côte d’Ivoire, au Maroc et en Egypte. Pour le moment le terminal n’est disponible qu’au Nigéria, où il est possible de se le procurer en ligne via Jumia, ou dans plusieurs magasins sur place. Son prix est de 80 euros environ. Un prix particulièrement intéressant, mais Google n’est pas le seul géant à miser sur l’Afrique. C’est pour cela qu’avec son programme Android One, la firme met en avant la qualité des produits proposés ainsi que le système d’exploitation Android. Les mois à venir nous dirons si le terminal a rencontré le succès en Afrique.
