Dix étudiants du groupe des « ados bourgeois en chaleur » sur Facebook peuvent dire adieu à Harvard

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HarvardAdmis à Harvard, des ados ne pourront pourtant pas y aller. La faute à leurs propos dans un groupe sur Facebook où cohabitaient racisme, sexisme et autres joyeusetés.

Harvard a claqué la porte à dix étudiants de la promotion 2021. Ils se sont un peu trop lâchés sur le réseau social de Mark Zuckerberg et ça leur a coûté cher.

« Les mèmes de Harvard pour les ados bourgeois en chaleur » : un groupe sur Facebook où régnait en maître la haine

D’après le journal officiel de l’Université de Harvard, The Crimson, les dix étudiants s’échangeaient sur Facebook « des mèmes et des images qui se moquaient des agressions sexuelles, de l’Holocauste et de la mort d’enfants.« . Et ce n’est pas fini, les screenshots du chat sur Facebook obtenus par The Crimson montrent que « certains messages plaisantaient sur le fait que l’abus sexuel d’enfants pouvait être excitant, tandis que d’autres s’attaquaient directement à une ethnie spécifique ou à des groupes raciaux. Dans l’un d’entre eux, la pendaison hypothétique d’un enfant mexicain était appelée ‘piñata time’. ».

La joie d’être admis dans la prestigieuse université n’aura pas duré longtemps pour ces étudiants puisque l’administration a découvert le groupe (sans doute grâce à une taupe) et a annulé les admissions à la mi-avril. Ce groupe sur Facebook aura tout de même attiré une centaine de personnes. Il a pu bénéficier de la popularité du groupe officiel de la promotion 2021 pour avoir autant d’inscrits. Ceux qui voulaient en faire partie devaient poster un mème peu orthodoxe sur la page principale. Ils étaient ensuite invités par le groupe des « ados bourgeois en chaleur ».

La décision de l’administration est contestée par une partie des étudiants qui estiment que ce qui se passe dans un groupe privé ne doit pas être sanctionné.

Êtes-vous d’accord avec la décision de l’administration ? N’hésitez pas à débattre dans les commentaires !

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2 COMMENTAIRES

  1. « estiment que ce qui se passe dans un groupe privé ne doit pas être sanctionné »
    Donc si on suit cette logique, je peux, avec mes amis, violer des enfants, tuer des gens, faire ce que bon me semble, si on fait ça dans un cadre privé, chez moi par exemple, et je ne devrais pas pouvoir être sanctionné?
    Avec une telle capacité de réflexion, rien de choquant à ce qu’ils n’aient finalement pas accès à cette prestigieuse université.

  2. Voilà un groupe de petits nazis en herbe ! Je les bannirais de bien plus qu’Harvard ! Vu ce qui semble se passer sur ce groupe (à priori français), tous les membres semblent devoir passer un test d’entrée… donc tous sont « coupables » d’avoir un mode de pensée semble-t-il commun … A-t-on le droit en France d’évoquer publiquement des propos nazis ou pédophiles ?
    La liberté d’expression OUI mais jusqu’où ?
    La connerie OUI mais jusqu’où ?

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