Les robots en passe d’obtenir des droits !

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Le parlement européen prépare pour bientôt une loi donnant droits et devoirs aux robots autonomes. Le monde devient-il fou ?

La série Real Humans, le film i-Robot, le prochain jeu Detroit : Become Human… De plus en plus d’œuvres de fiction considèrent les robots comme des ayants-droits. A l’heure où l’on cherche une technologie de plus en plus perfectionnée, vulgarisée et propre à se faire comprendre de la plus grande partie des Hommes, il se pourrait que le parlement européen se saisisse lui-même de l’affaire. Selon Reuters, célèbre cabinet d’information, l’institution cherche à donner des droits aux robots dits autonomes. Ainsi, ils seraient considérés avec un statut spécial, aptes au travail et aux tâches ingrates. 

Référencement et contrôle des robots

L’objectif du parlement européen n’est pas stupide. Bien au contraire. Il cherche, d’ici une dizaine d’année, à empêcher la prolifération et le remplacement massif des humains par des robots. Les robots autonomes pourraient en effet représenter une menace. Il n’y a qu’à voir comment nous parle Siri au jour le jour ! Ces dits robots autonomes pourraient alorsirobot faire l’objet d’un référencement sous le nom de « personnes électroniques« . Ces dernières auraient alors divers droits et diverses obligations. On se souvient déjà de la séquence d’ouverture de i-Robot avec Will Smith, qui citait les 3 lois de la robotique d’Isaac Asimov :

  1. Un robot ne peut porter atteinte à un être humain […]
  2. Un robot doit obéir aux ordres qui lui sont donnés par un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la première loi.
  3. Un robot doit protéger son existence tant que cette protection n’entre pas en conflit avec la première ou la deuxième loi.

Le parlement européen se dirige-t-il vers cette voie ? Selon une association de constructeurs allemands, la création d’un cadre légal ne pourrait arriver que dans 50 ans, mais sûrement pas dans 10 ans. De plus, elle pense que l’augmentation des robots dans les industries n’est en aucun cas responsable du chômage, prouvant ceci en exposant une croissance de 13% du nombre d’employés entre 2010 et 2015 alors que, dans la même période, les robots progressaient de 17%. Du coup, on espère que cette association a raison et que la rédaction d’Ère Numérique ne cédera pas sa place à une intelligence artificielle.

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