Si les réseaux sociaux permettent maintenant la diffusion de vidéos en direct, ils semblent vouloir aller plus loin et concurrencer les diffuseurs télé habituels.
Bientôt, on utilisera peut-être Facebook ou Twitter pour regarder la télévision. En effet, ces deux réseaux sociaux sont en train de mettre un accent très fort sur la diffusion de vidéos et de programme en direct, chacun de son côté.
Amateurs et professionnels
Pour Twitter, on pense évidemment à Periscope, utilisable par tout le monde, mais l’oiseau bleu vient de remporter un marché assez important aux États-Unis. En effet, Twitter vient de signer un contrat lui permettant de diffuser 10 matchs du jeudi soir de NFL (football américain) pour la saison à venir. Cet accord, tournant autour de 10 millions de dollars, assure aussi la diffusion des programmes avant et après les matchs. Vu l’importance de ce sport outre-Atlantique, Twitter peut espérer de bonnes retombées.
Pour Facebook, c’est le développement des outils associés à son système de diffusion de vidéos en direct qui est mis en avant. Ainsi, Facebook Live lancé l’année dernière va voir arriver une carte mondiale des diffusions en direct et un moteur de recherche multicritères. Il sera aussi possible de passer les vidéos en noir et blanc comme sur Instagram. Christopher Cox, Chief Product Officier de Facebook, espère que Facebook Live sera utilisé aussi bien pour les premiers pas du dernier né de la famille que pour la diffusion d’informations importantes en direct, les fameuses « Breaking News ». Selon Reuters, Facebook paiera des sociétés pour qu’elles utilisent Facebook Live. Sont cités le magazine Time, The New York Time, BuzzFeed et le Huffington Post.
L’avancée de ces réseaux sociaux sur la vidéo en direct, aussi bien pour les amateurs que les professionnels, risque de soutenir la modification et l’évolution dont les gens regardent la télévision et consomme les vidéos. Le secteur de la télévision vit déjà un virage numérique difficile avec des recettes publicitaires en baisse et une dilution des audiences face à la multiplication des supports.
