Hubble permet d’observer un nuage géant s’échappant d’une exoplanète

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C’est avec l’aide du télescope spatial Hubble qu’une équipe de chercheurs a découvert un immense nuage de gaz qui s’échappait d’une exoplanète, c’est-à-dire une planète en orbite autour d’autres étoiles que le soleil.

Hubble, téléscope placé sur orbite le 24 avril 1990 par une navette spatiale, a permis de découvrir un immense nuage de gaz qui s’échappait de l’exoplanète Gliese 436b.

Le nuage est « spectaculaire »

L’exoplanète en question est Gliese 436b, découverte en 2004 et se trouvant en dehors du système solaire, à environ 33 années lumières de la Terre. Les chercheurs ont publié ce mercredi, dans la revue Nature, les résultats de leurs travaux et il semblerait que le nuage, constitué principalement d’atomes d’Hydrogène, ferait une taille proche de celle de Neptune.
L’auteur principal de l’étude, David Ehrenreich, explique que ce nuage est « spectaculaire ». Le chercheur décrit le phénomène, « c’est comme si, après avoir porté l’atmosphère de la planète à haute température, ce qui conduit à l’évaporation de l’hydrogène, le rayonnement de l’étoile était trop faible pour souffler le nuage qui s’accumule autour de la planète ».
Cet immense nuage a été surnommé « Behemoth » par les astronomes car il atteindrait cinquante fois la taille de son étoile. Les chercheurs ont décelé cet amas de gaz alors qu’ils observaient l’exoplanète transiter vers son étoile. En observant l’étoile à l’aide d’un spectre ultraviolet, il leur a été possible d’analyser la façon dont la lumière de cette dernière était affectée lorsqu’elle traversa l’atmosphère de la planète

A la recherche de nouvelles exoplanètes

Ces travaux, menés par une équipe internationale de chercheurs de l’Institut d’astrophysique de Paris, de l’Institut de planétologie et d’astrophysique de Grenoble en collaboration avec l’Observatoire de l’Université de Genève, des universités anglaises d’Exeter et de Warwick ainsi que celle du Colorado aux Etats-Unis, permettraient de mieux comprendre la façon dont évoluent les planètes dont l’orbite est extrêmement proche de leur étoile et permettraient de faciliter la recherche d’autres exoplanètes encore inconnues si l’on en croit le CNRS.

Le téléscope Hubble devrait rester actif jusqu’en 2018 où devrait être lancé le téléscope spatial James Webb qui devrait être lancé en 2018.

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