IFA 2014 : Compte-rendu 2ème partie, objets connectés et audio

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Les objets connectés, c’est l’avenir du Hi-Tech, il n’y a aucun doute là-dessus. Sauf que pour l’heure les ventes sont plutôt modestes, représentants une goutte d’eau dans l’économie du Hi-Tech. Cela s’explique tout simplement par une trop grande jeunesse et un manque de maturité. Dans le domaine de l’audio, le marché du casque fashion se tasse au détriment du casque chic offrant un meilleur son. On assiste également à l’émergence des amplificateurs de casque audio et la prise en charge de l’audio haute définition.

On fait ce qu’il est possible de faire techniquement et pas ce qui serait utile au consommateur. La montre connectée en est le meilleur exemple. Certes, il y a enfin des efforts pour qu’elle ressemble à quelque chose mais tapoter pour lire l’heure et recharger tous les jours est une régression ergonomique que les notifications et les autres fonctions, surtout gadgets, sont loin de compenser. Et le tant attendu Android Wear ne semble pas y changer grand-chose pour l’instant. Certes, c’est un système adapté à l’écran d’une montre mais ce n’est pas lui qui invente les fonctions. Pourtant, il est possible de trouver un usage innovant qui change tout comme l’a démontré TomTom. Une montre de sport avec GPS qui mesure le rythme cardiaque sans ceinture et permet donc de se faire du bien en dosant son effort, cela change tout et d’ailleurs Epson emboite le pas.

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Autre exemple, le bracelet d’activité qui certes est de mieux en mieux construit mais ne sert finalement à rien dans la durée. C’est culturel aussi car le Control Yourself n’est pas très français. En tous les cas, demandez autour de vous, tous ceux qui ont acheté un bracelet l’utilisent quelque temps avant de le ranger dans un tiroir. Il y a quand même un domaine où l’objet connecté fait tout la différence, c’est celui de la domotique qui peut enfin devenir accessible au plus grand nombre avec des usages qui améliorent vraiment le quotidien. Et surtout bonne surprise, il y a des constructeurs comme Devolo qui sont partis de l’usage et de l’ergonomie pour créer leur système, enfin une bonne approche. Il n’y a plus qu’à l’appliquer sur l’ensemble des objets connectés.

IFA 2014 : Devolo, la maison vraiment intelligente

Le spécialiste du courant porteur en ligne se lance dans la domotique avec un système complet et très bien pensé, le Home Control. Il n’arrivera en France qu’au courant de l’année 2015. Au cœur se trouve une centrale qui ressemble fortement à une prise CPL ce qu’elle est aussi d’ailleurs. Il sera donc très aisé de la relier au routeur par ce biais. Si la prise est à côté du routeur, on peut la relier en filaire aussi par une prise réseau.

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Cette centrale communique à son tour avec les différents modules au protocole domotique Z-Wave. L’alimentation des capteurs se fait par piles avec une autonomie de deux ans. Le tout est contrôlé par une application IOS et Android extrêmement bien faite car elle permet de créer très simplement des scénarios qui font tout l’intérêt du système. On sent surtout que les concepteurs sont partie de l’usage et ont réfléchi à l’ergonomie avant de se lancer ce qui n’est pas toujours le cas pour les autres systèmes.

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Parmi les modules, il y a une prise intelligente qui mesure et affiche directement la consommation ce qui par exemple permet d’en programmer l’usage selon. Devolo propose ensuite un interrupteur mural à coller et à quatre postions qui pourra commander directement les prises, une riche idée. Car s’il s‘agit juste d’allumer ou éteindre une lampe, sortir le smartphone est bien trop contraignant.

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Un capteur de porte et de fenêtre s’inscrit dans la même logique et pourra par exemple éteindre les lumières quand on quitte l’appartement. Un capteur de présence est disponible également et il a la particularité de pouvoir aussi réagir à la chaleur.

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Pour le chauffage, Devolo s’est associé à Danfoss pour créer une prise thermostatique connectée qui se place sur tous les radiateurs à eau. Ainsi, on pourra réguler et programmer finement la température dans chaque pièce.

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Un thermostat connecté pour un contrôle de température à un point précis et qui pilote une ou plusieurs têtes est disponible aussi. Là encore, on pourra créer très simplement des scénarios comme couper le chauffage quand une fenêtre est ouverte pour aérer. C’est donc le premier système réellement ergonomique et basé sur l’usage, tout en étant très grand public car installable très simplement. Malheureusement, la brique alarme n’est pas au programme pour l’instant.

P1430638.JPGLe premier bracelet d’activité de Garmin nous avait convaincu par son écran e-ink et son autonomie record de plus d’un an grâce à de simples piles. L’application nous avait beaucoup plu aussi, tout comme les objectifs automatiques en fonction de votre activité. Malheureusement, il en résultait un bracelet encombrant et finalement difficile à porter au quotidien, surtout pour une femme et encore plus pour une fashion-victime peu importe le sexe. Garmin annonce donc le bracelet Vivo Smart bien plus petit et nettement plus design, d’autant qu’il est disponible en plusieurs combinaisons de couleur. Cette fois-ci, c’est un petit écran OLED qui est intégré et qui s’active en tapotant comme il se consulte en glissant le doigt. L’esthétique est donc réussie mais cela se fait au détriment de l’autonomie qui revient à du classique, même si avec une semaine pleine, elle est toujours dans le haut du panier. Adition intelligente, le Vivo Smart ajoute les fonctions des montres connectées avec la notification d‘appel, de SMS, de mails et la fonction contrôle à distance du lecteur musical. De plus, le bracelet vibre et peut servir de réveil. Etanche à 50 mètre, on peut toujours lui associer une ceinture de fréquence cardiaque (+30 euros). Seul, il est vendu en deux tailles à 170 euros.

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La petite société allemande, qui s’était déjà fait remarquer par le premier porte-clefs Bluetooth, présente toute une série d’objets connectés abordables pour la maison mais dont le crédo est plutôt la mesure que la domotique. La gamme porte le doux nom d’Eve. Ainsi, il y a une station météo pour l’extérieur qui mesure la température et l’humidité. Elle se nomme logiquement Weather et vaudra 40 euros.

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Le Room à 70 euros est un capteur de température, d’humidité et de qualité de l’air en intérieur. Il y aura aussi une prise intelligente nommée Energy car elle indique aussi la consommation électrique de l’appareil connecté. Ces appareils devraient voir le jour avant la fin de l’année. Ils communiquent en Bluetooth Smart avec l’appareil mobile qui portera forcément le logo à la pomme car seul iOS est supporté.

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Plus tard arriveront le capteur Water qui se connecte par exemple à la douche et mesure le débit d’eau sans nécessiter de batterie car ce sera la pression qui alimentera le produit. Il y aura aussi un détecteur d’ouverture de porte et de fenêtre. L’application iOS permettra de créer des scénarios d’interaction en combinant les données.

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Par exemple si la prise commande un chauffage, on pourra décider de l’éteindre si la fenêtre est ouverte ou si la température dépasse les 21 degrés. Simple et malin !

_DSF8111.JPGLa société française Awox est spécialiste de la lumière à valeur ajoutée. Après l’ampoule Bluetooth et Wi-Fi en couleur, l’ampoule dotée d’une enceinte et celle qui diffuse du parfum, voici une combinaison plus sérieuse puisqu’il s’agit d’associer une caméra de surveillance. Si à première vue, cela peut paraitre saugrenu, à la réflexion c’est intéressant. L’ampoule se présente sous la forme d’un gros bulbe et elle se connecte en Wi-Fi bien sûr. La caméra intégrée est HD et surtout motorisée à 180 degré dans tous les sens. Ainsi, si on peut placer l’ampoule stratégiquement soit sur un mur soit en pendant du plafond, on dispose d’une une vision qui englobe toute une pièce tout en étant discrète. Il est d’ailleurs possible de mettre une carte SD directement dans l’ampoule pour enregistrer. Le tout se pilote et se visionne bien évidemment dans une application. La sortie n’est prévue qu’au début 2015 aux alentours de 200 euros.

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Inutile de revenir sur la communication de la marque autour du BG5, tout cela a déjà été largement discuté sur les réseaux sociaux. Mais si la communication de la firme est maladroite, cela n’empêche pas ces produits d’être intéressants. Ainsi, on trouvait sur le stand iHeath le BG5, un glucomètre connecté permettant de suivre assez facilement sa glycémie grâce à une application iPhone ou Android :

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L’appareil coûte 70 euros, en commande sur le site web de la marque et doit être remboursé par la sécu. L’inconvénient de cet appareil réside dans l’utilisation de bandelettes uniquement compatibles avec la marque iHealth. On peut les commander sur le site et elles seront remboursées. Théoriquement, il y a un nombre limité de bandelettes remboursées par la sécurité sociale selon le type de diabètes : 200/an pour les diabétiques de type 2, quel que soit le fabricant de bandelettes d’ailleurs. Mais la règle n’est pas suivie de manière rigoriste. En revanche, pas de restriction sur l’autopiqueur, le BG5 est compatible avec tous… même si la marque recommande le sien, évidemment.

Pour en revenir au BG5, il se connecte au smartphone via une application qui permet de faire des statistiques sur sa glycémie. Elle est gratuite. Astucieux, les paquets de bandelettes sont livrées avec un QR code permettant de suivre leur date de péremption via l’appli.

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Si le BG5 fonctionne en Bluetooth sur batterie avec une autonomie de 500 mesures, un modèle plus simple, à connecter physiquement au téléphone devrait être mis sur le marché sous peu.

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Evidemment, dans tous les cas, tout dépend de vos habitudes en tant que malades. Certains ne s’évaluent que ponctuellement, d’autre sont plus systématiques et multiplient les mesures. Reste à voir si la marque réussira à se faire distribuer de façon suffisamment large en pharmacie pour éviter d’avoir systématiquement recours au web pour des commandes massives.Il n’y a pas que les Google Glass dans la vie. Epson le prouve ici avec une paire de lunettes connectées Moverio BT200. Découvertes en catimini au CES, elles font ici leur retour berlinois. Ces lunettes disposent d’un mini-projecteur LED d’une résolution de 960×540 pixels et d’un système de reconnaissance de mouvement permettant d’adapter le contenu aux déplacements de l’utilisateur. A l’essai, la démonstration était plus que pertinente. Les BT200 sont d’ores et déjà disponibles à 700 euros.

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Sport sous surveillance

Epson se lance dans le sport et le bien être connecté. L’originalité des appareils est qu’une partie est équipe d’un capteur du rythme cardiaque directement au poignet et en qui mesure en permanence comme sur les montres TomTom Cardio. A l’essai, il semble que la mesure soit précise, pour autant que l’on puisse en juger sur un salon. Le bracelet d’activité PulSense PS100 est un modèle simple sans écran mais qui intègre le capteur de fréquence cardiaque. Sinon, c’est un tracker standard qui mesure vos pas et votre sommeil. Il sera disponible sous peu à 150 euros. Le PS500 intègre un écran LCD et fait donc aussi office de montre connectée à 200 euros. Plus intéressant, une gamme de montre de running et de sport vraiment attractive voit aussi le jour.

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La Run Sense 310 est un modèle simple avec GPS, elle vaut 180 euros, la 510 y ajoute d’avantage de fonctions pour 160 euros et la 710 en fait encore plus pour 230. L’écran LCD monochrome basse consommation est très lisible et permet une grande autonomie. Enfin, le vaisseau amiral 810 est non seulement très réussi esthétiquement. Elle propose en plus l’intégration du moniteur de fréquence cardiaque pour 350 euros ce qui permet de se passer de la ceinture classique. Cette montre est très fine, idéale pour le jogging en restant dans une zone cardiaque. Elle affiche 20 heures d’autonomie avec le GPS et le cardio-fréquencemètre activé ce qui est énorme. Nous avons hâte d’essayer ce qui semble être le premier concurrent sérieux de TomTom.

_DSF8075.JPGAsus a conservé le plus longtemps possible le secret de l’annonce de la ZenWatch (nomenclature wi500q), laissant des milliers de journalistes Hi-tech de par le monde souffrir une cruelle angoisse : A quoi va-elle donc ressembler cette montre ? Toujours est-il que ça valait le coup d’attendre, car la ZenWatch est sans doute l’une des rares montres connectées de grande marque qui mérite de ne pas être vendu au rayon machine à laver.

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La ZenWatch est le fruit d’un développement interne mais la marque ne se cache pas qu’elle est allé chercher quelques « ressources » du côté des fabricants de montres comme en témoigne le bracelet interchangeable très fin et la finesse de la coque. Les matériaux sont aussi typiques de l’horlogerie, avec du cuir (du vrai) et de l’acier inoxydable.

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Maintenant, côté spécification, l’appareil fait tourner Android Wear, et devrait donc fonctionner avec tout smartphone disposant d’Android en version 4.3 et supérieures. L’écran est un AMOLED 320×320 pixels. On pourra aussi prendre son pouls avec cette montre, même si elle n’est à priori pas prévue pour la course intensive. La batterie est annoncée pour un peu plus d’une journée d’utilisation, avec 369 mAh. Elle pèse 75g et sera commercialisée avant la fin de l’année pour 199 euros. Et elle sera livrée avec un petit dock, en micro-USB, pour la recharger.

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On a tout de même appris que l’appareil dispose de deux fonctions encore exclusives aux smartphones de la marque : un calendrier intitulé « What’s Next » et une étrange fonction « Do it later », qui permet donc… de remettre à plus tard un truc que l’on était censé faire : de la procrastination « Wearable » en quelque sorte.Plutôt connue pour ses balances (pour gens et pour aliments), le français Terraillon n’échappe pas à la mode des objets connectés avec en approche un nouveau modèle qui dispose de fonctions similaires à celle de la Web Coach Pop déjà au catalogue, à savoir un suivi avancé du poids avec une application pour smartphones et tablettes. L’originalité de ce nouveau modèle est qu’il dispose d’un affichage déporté. On n’est pas tout à faits convaincus de l’utilité mais le design est plutôt agréable et surtout la nouvelle version de l’application de suivi (commune à tous les produits connectés Terraillon) est particulièrement claire et bien pensée. L’interface est très sobre, toutes les informations sont faciles d’accès et Terraillon fait même un peu de « gamification » avec l’ajout de trophées débloqués lorsque vos objectifs sont atteints. Sortie prévue au premier semestre de l’an prochain.

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Quelques mois à peine après la G Watch, LG propose déjà un nouveau modèle. Cette politique pose tout de même problème. On comprend la volonté de vouloir occuper rapidement le marché mais pas sûr que les acheteurs de la première génération de montres apprécient vraiment de voir leur achat rendu obsolète en quelques semaines. Ce fait mis à part, il faut reconnaître que cette G-Watch R (pour rond) représente un véritable progrès en termes de design. Les matériaux ne sont pas aussi nobles que chez Asus ou Motorola (le plastique est très présent) mais cela reste plus que respectable. L’écran OLED est de très bonne facture et on se demande bien comment LG a réussi à cacher l’électronique. Contrairement à Motorola, l’écran est en effet parfaitement rond. Pour le reste, c’est rien que du très classique avec Android Wear et toutes les fonctions associées. La présence de 4 Go de mémoire interne et du WiFi assure aussi un minimum de fonctionnalités même lorsque l’on n’a pas son smartphone avec soi. Coté autonomie, LG annonce une journée et demi, soit beaucoup trop peu !

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Les montres connectées se succèdent à un rythme étrenné chez Samsung qui a donc présenté pas moins de quatre générations en un an. On a quelques doutes quant à la pérennité de cette pratique mais bon. La Gear S représente un pas en avant d’un point de vue design après plusieurs modèles pas franchement folichons de ce point de vue. En revanche, montre et bracelet sont vraiment massifs, certains aimeront, d’autres moins. Néanmoins entre l’écran OLED courbé et les lignes bien plus fines, les progrès sont indéniables. Toute n’est pas encore parfait ceci dit, on reste sur une construction en plastique le bracelet est propriétaire. L’écran de 2 pouces adopte une résolution élevée (480×360 pixels) et était tout à fait lisible sous les spots du salon. La vraie surprise est à trouver du côté du système d’exploitation, qui est une nouvelle fois Tizen. On aurait pu penser que Samsung se concentrerait sur Android Wear mais le coréen semble déterminé à maintenir une alternative. Le fait que la montre puisse fonctionner de manière totalement indépendante avec sa propre puce 3G va aussi à contre-courant de la tendance actuelle. On évoque une sortie en octobre mais pas encore de prix.

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Ecouter de la musique demeure une préoccupation majeure des consommateurs mais pour autant l’audio ne se porte plus aussi bien ces derniers temps. Déjà sonoriser le téléviseur plat, pitoyable en la matière, ne fait plus recette en dehors de la barre de son. Le traditionnel ensemble home-cinéma avec lecteur de Blu-ray ne fait plus recette du tout et disparait progressivement des étals. C’est logique car plus personne ne s’intéresse à la galette bleue. Signe des temps, le multi-room, qui diffuse la musique dématérialisée dans toutes les pièces, affiche lui une progression à deux chiffres et tous les constructeurs s’y mettent. Apparemment les consommateurs ont compris l’intérêt désormais, reste qu’il faut impérativement démontrer en magasin.

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En dehors du vinyle qui revient en force, la chaîne stéréo souffre aussi de la montée du numérique même si en haut de gamme elle peut toujours compter sur les audiophiles pour acquérir un lecteur CD à des milliers d’euros alors qu’en dématérialisé on fait désormais bien mieux. Certains audiophiles se rangent apparemment à l’évidence car les lecteurs réseaux HiFi se multiplient de leur côté, il était temps. Surtout il y a une nouvelle catégorie qui émerge, celui de l’amplificateur de casque audio. Car connecter un modèle à plusieurs centaines d’euros sur la sortie d’un smartphone, cela ne fait guère sens. Certains fabricants vont même jusqu’à intégrer le convertisseur dans le casque et leur casque se branche sur la prise micro-USB du smartphone Android ou sur la prise Lightning de l’iPhone.

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Le marché du casque accuse aussi le coup d’ailleurs, les modèles fashion que l’on exhibait et qui se vendaient à prix d’or pour un son discutable ne faisant plus recette. On en revient au chic avec un bon son, peut-être une bonne chose. Du coup, il y a de l’espace pour l’intra-auriculaire qui lui est en croissance. Enfin, l’enceinte Bluetooth c’est tellement banalisée qu’il devient difficile de se faire remarquer, à moins de jouer la carte du design et de l’innovation comme Yamaha.

Yamaha associe le style au son

L’année dernière, Yamaha avait introduit une nouvelle gamme d’enceintes associées à des effets de lumière, la série Relit. Le premier modèle était une enceinte tour que Yamaha complète désormais par deux modèles absolument magnifiques.

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La LSX 170 est une enceinte sans fil (notamment Bluetooth aptX) ronde alimentée sur le secteur qui est entièrement entourée par une grille en métal. A l’intérieur, on aperçoit la construction sophistiquée avec des haut-parleurs à la verticale (un tweeter, un large-bande et un woofer de 13 cm), le tout rehaussé par des jeux de lumière en blanc casé très chaud dont on peut régler l’intensité. C’est donc à la fois une enceinte et une lampe d’ambiance. Et surtout, c’est vraiment un très bel objet que l’on a envie de posséder. La LSX 70 est un modèle portable plus petit qui se contente de deux haut-parleurs et qui fonctionne sur batterie. Il est tout aussi élégant mais un peu moins spectaculaire en termes d’aspect. Le LSX 170 est prévu en novembre à 500 euros, le LSX 70 dès octobre à 350 euros.

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Son TV à budget variable

Yamaha lance un nouveau projecteur de son, composé d’un barre dotée de 16 haut-parleurs qui par réflexion recréent une image sonore surround et d’un caisson de basse sans fil. Particularité, la barre est vraiment fine et discrète au regard de la technologie. Cette YSP-2500 propose un son puissant et vraiment enveloppant d’une grande qualité. Elle est aussi dotée des dernières technologies de connexion comme le HDMI 2.0 et le Bluetooth aptX.

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La barre de son YAS-203 est plus classique et se contente d’un caisson sans fil et de deux haut-parleurs mais elle produit un son à la fois ample, dynamique et puissant pour 450 euros. Enfin, les enceintes

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NX-B150 constituent un ensemble 2.1 très esthétique en blanc ou noir laqué. Le design est très réussi et les réglages se font sur le caisson que l’on laisser apparent. A 300 euros, c’est une solution simple et jolie pour améliorer grandement le son de la TV.

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La Hi-Fi en réseau

Le lecteur CD et réseau CD-N500 très réussi voit arriver un petit frère plus accessible à 350 euros, le CD-N301. Très élégant en silver ou en noir, il dispose déjà d’un lecteur CD qui se base sur le CDS 300, un modèle entrée de gamme mais de qualité. La partie réseau se pilote par une application très bien faite. En plus du classique DLNA, Yamaha supporte désormais aussi Spotify directement. A signaler d’ailleurs que désormais les différentes applications pour les appareils Yamaha sont regroupés dans une seule ce qui facilite le pilotage, par exemple de ce lecteur en combinaison avec un amplificateur connecté de la marque.

CD-N301.jpgLe fabricant prolifique, surtout dans le son, présente à son tour un système multi-room appelé Play Link. Il faut bien préciser en amont qu’en dehors de l’expertise historique en platines vinyle avec notamment la L-175 en verre à 400 euros, Lenco est plutôt coutumier de l’entrée de gamme. Pour le multi-room, les ambitions semblent toutes autres. Il y a déjà une enceinte PlayLink 6 à 300 euros dont le look ne fait pas frémir mais dont la fabrication semble sérieuse.

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La PlayLink 4 en est une version plus petite et dotée d’une batterie pour être autonome. Elle vaut 200 euros.

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Enfin, le boitier Connect se branche sur une chaine audio pour la rendre compatible avec le système (150 euros).

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Tout ce beau monde se connecte en WiFi au réseau domestique et se pilote par une application disponible sur iOS et Android. Cette dernière semble ergonomique et permet d’accéder aux services de streaming comme à la musique stockée sur les appareils du réseau. A signaler que les enceintes et le boîtier peuvent recevoir et convertir des fichiers sans perte comme le FLAC jusqu’au 24 Bits / 192 KHz. Tout cela sonne très prometteur sauf que la démonstration qui nous a été faite était tout sauf convaincante avec un son qui manquait de rondeur, plutôt agressif et franchement brouillon. Espérons qu’il y aura encore du tuning !Le son en haute résolution est à géométrie variable chez Sony et on commence à avoir l’impression que leur appellation High Resolution Audio va être utilisée à toute les sauces, et pas seulement audiophiles. Le nouveau baladeur NRW-A15 en est un exemple. Proposé au prix démocratique de 200 euros pour 16 Go de stockage, il est mimi et tout petit (66 grammes). Pour la partie amplification, on nous parle de S-Master HX Digital et d’une alimentation qui réduit la distorsion. Sony va même jusqu’à parler de composants Hi-Fi. Mais pas moyen de savoir quel convertisseur œuvre à l’intérieur et ce dont il est capable. Il faudra écouter mais peut-on espérer un miracle ?

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A l’opposé, Sony annonce des casques labellisés Hi Res bien plus ambitieux. Le MDR-27 est un casque de salon équipé de drivers qui affichent 70 mm de diamètre ! Il vaut 600 euros et c’est un des premiers qui dispose d’une entrée symétrique avec un câble optionnel à deux embouts mini-jack 2,5 mm.

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Il faudra idéalement l’associer à l’amplificateur PHA-3AC pour en tirer la quiescence. Ce dernier reçoit la musique en USB depuis un notebook ou même un smartphone et grâce à son convertisseur ultime convertit jusqu’au 384 KHz / 32 Bits des fichiers comme les FLAC. Il décode aussi en natif les DSD. Raffinement ultime, il dispose d’une sortie symétrique pour le casque MDR27. Le prix approchera sans doute les 1 000 euros. Nous avons écouté le couple sur le salon et le son nous a beaucoup plus comme cela de prime abord.

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Autre nouveauté intéressante, le casque MDR-1A DAC est certes un modèle moins ambitieux avec des drivers de 40 mm mais il intègre un convertisseur capable de convertir un fichier numérique 192 KHz / 24 Bits et même du DSD en 5,6 MHz. On alimentera le casque en fichiers audio haute définition par le port USB d’un notebook et ou d’un smartphone Android. Par un adaptateur, on pourra aussi recueillir les fichiers à partir d’un iPhone en Lightning, une riche idée pour contrer les sorties analogiques souvent déplorables des appareils nomades. Le MDR-1A DAC devrait coûter près de 400 euros.

_DSF7956.JPGDevant le succès des casque Momentum qui allient un style chic rétro à un son fidèle mais chaud, Sennheiser lance un intra-auriculaire Momentum in-ear à 100 euros. C’est un bel objet mais qui a recours au plastique et dont l’esthétique n’est pas aussi remarquable que sur les ainés, rien d’anormal au regard de la taille d’un intra. Reste à voir si le son et le confort sont au niveau des autres casques de la famille.

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Sennheiser lance aussi une nouvelle série cette-fois plus spécifiquement à l’intention d’une cible jeune mais fortunée, l’Urbansite. Comme pour les Momentum, il y a un modèle nomade supra auriculaire (180 euros) et un autre nommé XL (230 euros) qui entoure les oreilles. Le look est effectivement très sympa, avec notamment un bandeau de tête recouvert en tissus. Là encore, Sennheiser a soigné la construction avec de articulation en métal et des glissières en aluminium. C’est une très belle finition avec six coloris au choix. A l’écoute, le modèle plus nomade est certes orienté basse mais sans trop d’excès. Le modèle XL en revanche force vraiment sur le grave. C’est pour les djeuns, on vous dit !

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La gamme Jongo de Pure est un système multi-room complet et abordable. La société anglaise a complètement revu le design pour la nouvelle série X mais les composants matériels ne changent. Désormais, les enceintes amplifiées T2 à T6 adoptent un aspect plus discret et plus valorisant en combinaisons de gris, de noir et de blanc sans doute plus à même de plaire aux foyers français, on le sait assez conservateurs sur le design intérieur. On pourra toujours choisir entre une enceinte sur batterie plus mobile, la T3, et des modèles secteur jusqu’au T6 plus résidentiels. Pure en a profité pour mettre à jour son application en profondeur ce qui profitera aussi à la série actuelle. L’installation a été simplifiée et se fait désormais entièrement dans l’application. Une seule enceinte sera désormais reliée au routeur en WiFi et les autres communiqueront entre elles ce qui devrait garantir une meilleure stabilité du signal sans fil. En modifiant les réglages électroniques avec aussi l’ajout d’une égalisation, les enceintes offriront aussi une restitution plus dynamique et plus ample. A signaler qu’avec l’adoption du Bluetooth Cascade, les utilisateurs du système Jongo ont désormais accès aux services de streaming comme Spotify en plus de du service de Pure.

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Il faut suivre. La partie audio-vidéo de Philips a été revendue à Woox qui a été racheté à son tour par Gibson déjà détenteur, au moins partiellement, d’Onkyo et de TEAC. Pour autant, les produits audio s’appellent toujours Philips et sont développés à Louvin chez nos amis belges. Dans la gamme audiophile Fidelio, il y a déjà un nouveau casque pliable et nomade NC1 doté d’une réduction de bruit active. Moins invasive que chez d’autres, Bose au hasard, elle est alimentée par batterie avec une autonomie de 30 heures. De plus, elle peut être désactivée sans changer la coloration du son, dixit Philips. Le prix se situera autour de 250 euros.

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Le casque haut de gamme ouvert audiophile X1 évolue pour devenir le X2 avec des drivers améliorés et un prix de 300 euros. Une première écoute sur le salon nous a convaincu.

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Philips travaille aussi sur un casque nomade qui se connecte à l’iPhone par la prise Lightning. Ainsi, c’est le casque qui convertit en analogique par un DAC Wolfson de bien meilleure qualité que celui intégré dans le smartphone, une riche idée.

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L’enceinte BT7500 est alimentée par le secteur et reçoit la musique en Bluetooth aptX. Mais surtout, elle offre un rendu impressionnant et très musical pour seulement 150 euros. Elle intègre pour cela deux tweeters, deux woofers et deux radiateurs passifs à l’arrière. Détail pratique, un gros bouton rotatif sur le dessus contrôle directement le volume.

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Philips présente aussi un système multi-room composé de deux enceintes WiFi mais qui a l’originalité de ne fonctionner qu’avec Spotify en utilisant l’application Spotify Connect si ergonomique. L’enceinte SW 750 intègre deux tweeter et deux woofer pour 150 euros alors que la SW 700 se contente d’un de chaque à 100 euros.

_DSF8236.JPGLes mini-chaînes stéréo plaisent toujours à une large audience mais à condition de les adapter à la modernité. La dernière-née d’Onkyo nommée CS265 Colibri est donc logiquement Bluetooth et NFC pour diffuser simplement la musque de son smartphone. Elle se distingue aussi par une bouille sympa et des couleurs vives, le tout à 250 euros.

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Le support sonore permet de poser son téléviseur dessus et améliore le son en évitant la perte de place. Le LST30 d’Onkyo à 450 euros est plutôt élégant et également compatible Bluetooth. Mais surtout, il dispense un son puissant, riche en graves et qui jouit d’une bonne spatialisation. Un bon moyen pour améliorer l’ordinaire sonore de son téléviseur.

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Pour les amateurs de home-cinéma, Onkyo propose un ensemble amplificateur avec kit d’enceintes 5.1.2 compatible Dolby Atmos. Ce nouveau procédé issu du cinéma spatialise le son de manière plus précise et surtout en trois dimensions incluant le haut. Pour ce faire l’ensemble HT-S7705 inclut des enceintes avant qui émettent également vers le haut par des haut-parleurs compartimentés et alimentés séparément par deux canaux distincts de l’amplificateur qui est par ailleurs compatible HDMI 2.0, WiFi et Bluetooth. Le prix annoncé est de 1 100 euros mais pour la disponibilité, il faudra attendre la fin de l’année. A l’écoute dans la salle de démonstrations sur l’IFA, Dolby Atmos impressionne effectivement par le placement du son.

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Onkyo lance aussi un amplificateur pour casque, le DAC-HA 200. Il fonctionne sur batterie et il est doté d’un convertisseur performant pour convertir en analogique à partir de l’USB.

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Enfin, Onkyo présentait une platine vinyle vraiment jolie, plutôt haut de gamme et à entraînement direct asservi. Aucune date de commercialisation, ni aucune prix n’ont été annoncés.

DSCF3754.jpgLG lance un système multi-room appelé Music Flow Smart Hi-Fi Audio qui a la particularité d’associer le multi-room au son de la TV. Il y a trois enceintes autonomes alimentées, la H7 en 70 W à 350 euros, la H5 en 40 W à 250 euros et la H3 en 30 W à 180 euros.

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Mais la barre de son HS6 en 4.1 avec caisson de basse sans fil (600 euros) fait aussi partie du système. Tout ce beau monde se connecte en WiFi et se pilote par une application (iOS et Android). Chaque élément est aussi Bluetooth pour une connexion directe au smartphone. Autre particularité, les éléments sont capables de traiter des fichiers audio haute définition jusqu’au 24 Bits / 192 KHz. Un accès aux servies de streaming comme Spotify et Deezer est aussi de a partie. Sortie prévue en octobre.

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Si Klipsch est la marque incontournable des audiophiles aux Etats-Unis, en France le grand public connaît bien les intra-auriculaires mais sans doute moins la partie enceintes colonnes et home-cinéma. Cette situation risque d’évoluer puisque la marque décline désormais ses enceintes très haut de gamme Référence avec des modèles accessibles aux communs des mortels. Ainsi, les R-28F sont des enceintes colonnes stéréo de grande taille équipées d’un tweeter à pavillon et de deux magnifiques haut-parleurs à membrane en métal pour 800 euros la paire.

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Pour le home-cinéma, on peut leur adjoindre la centrale R-25C à 200 euros, le caisson de graves R-10SW à 400 et les enceintes bibliothèque R-15M à 250 euros la paire ce qui fait un ensemble à 1 650 euros. Klipsch promet un son dans la lignée des modèles bien plus dispendieux, nous verrons à l’écoute.

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Klipsch présentait aussi une nouvelle barre de son R-10B. Elle est assez discrète mais promet pour autant du niveau. La barre est équipée de deux tweeters et de deux médiums de 7,6 cm. Un caisson de graves sans-fil, équipé d’un boomer de 20 cm est livré. Le tout totalise 250 W et un intègre un décodeur Dolby Digital. La barre est également compatible Bluetooth aptX. Du peu que l’on puisse en juger sur un salon, le niveau sonore est vraiment élevé pour un rendu dynamique et vivant qui ne manque pas de coffre. La R-10B vaut 600 euros.

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C’est à la mode, on en a vu partout sur le salon ! Les amplificateurs / convertisseurs pour casques audio fleurissent et c’est logique car le son délivré par un smartphone via la sortie mini-jack est généralement assez pitoyable, autant en puissance, qu’en qualité. Creative investit logiquement le segment car c’est un spécialiste de l’amélioration du signal sonore. En plus bonne nouvelle, désormais distribué par Exertis Comtrade en France, on devrait voir réapparaitre la marque dans les rayons.

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L’E1 (50 euros) est un tout petit boîtier à brancher sur la sortie casque du smartphone. Il permet de connecter de l’autre côté deux casques et il amplifie la puissance à 106 dB.

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L’E3 à 130 euros y ajoute la Bluetooth aptX et le NFC. Il n’est donc pas nécessaire de le relier physiquement au smartphone. Il peut également se brancher en USB sur un ordinateur pour faire la conversion en analogique avec une meilleure qualité. Le niveau possible est de 112 dB.

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L’E5 est un peu plus encombrant mais plaira aux audiophiles qui ont un bon casque audio. Déjà il est équipé d’un processeur SBAXX1 capable de convertir des fichiers en 24 Bits / 192 KHz comme les FLAC par exemple. Ensuite, il améliore la dynamique des fichiers compressés, un domaine où Creative a sans doute une des meilleures expertises. Pour les entrées, il y a bien entendu de l’analogique et de l’optique mais plus intéressant on peut se connecter en USB au notebook et au smartphone pour que le E5 fasse la conversion. Il est ainsi possible de récupérer le son numérique d’un iPhone par la prise Lightning. Nous avons pu écouter sur un casque audiophile et il faut reconnaître que le résultat est bluffant. Le prix n’est pas encore déterminé.

Creative-E5-02.jpgLa grosse surprise de ce salon coté audio, c’était l’annonce de la résurrection de la légendaire marque Technics par Panasonic après plus de 10 ans d’absence (à l’exception de quelques produits pour les DJ). Bien qu’annoncé en fanfare, ce retour ne commence que par deux produits. Le premier est l’ensemble Technics Série C700, composé de quatre éléments (amplificateur, lecteur CD, lecteur réseau et enceintes bibliothèque) est le plus abordable et sera proposé autour de 4 000 €.

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L’ensemble Série R1 est lui nettement plus haut de gamme puisque le prix passe à 40 000 euros. Pour ce prix-là, on a le droit à deux belles enceintes de 76 kilos tout de même. Les deux séries sont esthétiquement très proches des produits classiques de la marque avec par exemple les énormes vumètres et une finition parfaite. La sortie est prévue pour décembre et la gamme Technics devrait continuer à s’étoffer avec d’autres produits haut de gamme tandis que les produits plus abordables continueront à sortir sous la marque Panasonic. On est tout de même étonné que ne ressorte pas la mythique platine vinyle SL-1200 et on peut aussi se poser la question si les audiophiles extrêmes vont adhérer car la marque à l’époque n’était pas synonyme de high end.

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Les Plus

  • Enfin une interface bien pensée
  • Plus d’applications
  • Bel écran

Les Moins

  • Autonomie
  • Pas encore d’usages évidents
  • Design médiocre

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