Lenovo condamné à 3,5 millions d’euros d’amende à cause d’un Adware

En 2015, la présence d’un adware dans les ordinateurs avait plongé Lenovo dans l’embarras. Deux ans après, la société est condamnée à 3,5 millions d’euros.

Lenovo, le constructeur chinois monte depuis quelques années. Le rachat de Motorola, et des produits performants à des prix abordables font la force de cette entreprise. Cependant, dans l’ascension de Lenovo, une triste histoire est venue ternir la réputation du constructeur chinois. En effet, en 2015, Lenovo sortait des ordinateurs qui étaient munis d’un logiciel nommé SuperFish. Ce logiciel a fait grincer des dents, car il ouvrait des fenêtres Pop-Up qui étaient liées aux produits que vous recherchiez sur internet. Ce logiciel a donc créé de nombreux problèmes. Et ils étaient de taille, étant donné qu’ils ne pouvaient pas être désinstallés. Imaginez-vous subir un logiciel qui agit à la manière d’un virus. De plus, par la suite, il s’est avéré être un véritable logiciel espion.

Lenovo : Superfish était capable de récupérer et de transmettre les données et mêmes sur les connexions sécurisées

Superfish était un véritable Malware comme on en fait en ce moment. En plus, de générer des publicités sans votre avis, il était capable d’espionner votre navigation y compris, de vos connexions sécurisées. Aux Etats-Unis, évidemment, Lenovo a subi une grosse poursuite judiciaire. Pour répondre à cela, l’entreprise a fourni un logiciel pour se débarrasser de Superfish. Lenovo a été condamné à 3,5 millions d’euros. Par ailleurs, il a également l’obligation de munir ses ordinateurs d’un logiciel de sécurité durant une période de 20 ans. L’entreprise ne peut également plus cacher les caractéristiques d’un programme de publicité. Une chose est sûre, cette affaire a du entacher la réputation de Lenovo, qui a du perdre beaucoup de crédibilité aux yeux des clients.

Que pensez-vous de cette affaire ? Répondez dans les commentaires.