LG PA70G : 100% LED

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Voilà un vidéoprojecteur qui charme dès le premier coup d’œil. Que ce soit par la fiche technique ou par la superbe coque blanc laqué, on ne peut qu’être séduit par le LG PA70G. Proposé à moins de 700 euros sur Internet, et doté d’une lampe prête à fonctionner pendant 30 000 heures, est-ce la bonne affaire du moment ?

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Le marché des vidéoprojecteurs portables semble se développer à grand pas, tant les marques proposent de plus en plus de modèles à la fois forts bien finis et performants. LG entre donc dans la danse des modèles à la fois beau à regarder, simple à utiliser et surtout tout à fait étudiés pour un usage nomade. Le LG PA70G est avant tout un bel objet. Les lignes sont fluides, le blanc de la coque est lumineux et aucun bouton ne vient altérer l’aspect lissé de l’ensemble.

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L’optique très discrète sur l’avant est protégée par un cache tout aussi discret et seule une molette argentée permet de jouer sur la mise au point. En effet comme souvent l’optique est fixe sur ce genre de produit. Les touches d’accès au menu sont placées sur le côté de l’appareil, mais on utilisera de toutes façons la télécommande. Le LG PA70G étant conçu pour être facilement transporté, il est bien sûr livré avec une housse de transport. Une fois n’est pas coutume, la housse dénote esthétiquement par rapport au vidéoprojecteur lui même et on ne pourra y ranger des câbles ou l’alimentation. Toutefois les dimensions du vidéoprojecteur, proches de celle d’un roman et son poids très raisonnable, justifient sans problème son rôle de voyageur.

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L’arrière de l’appareil dissimule quelques connectiques bien venues, comme un port HDMI, un port VGA, une entrée audio vidéo via un jack 2,5, puis une sortie casque et enfin un port USB. Ce dernier permet de brancher un périphérique de stockage externe pour directement lire des DivX ou des fichiers bureautiques, le PA70G intégrant un viewer dans sa mémoire. On connectera aussi à l’arrière le bloc d’alimentation, le PA70G n’étant pas autonome. C’est d’ailleurs assez logique étant donnée la puissance lumineuse annoncée de 700 Lumens via le système de LED. La technologie LED aura ici pour grand intérêt de proposer une durée de vie de la lampe de 30 000 heures maximum, soit 10 fois plus qu’une lampe traditionnelle. De plus, les LED chauffent beaucoup moins ce qui est un avantage étant donné l’espace restreint que peuvent occuper les composants dans la coque du vidéoprojecteur.

LG PA70G : une question de connectique

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La mise en place et l’usage de ce genre de vidéoprojecteur clairement destiné au grand public se doivent d’être irréprochables. Sur le plan de l’installation pas de problème, il suffit de connecter une source pour la voir apparaître à l’écran. On fait la mise au point via la molette fort souple à utiliser et le tour est joué. Si c’est une clé USB, un navigateur avec des dossiers un peu comme sous Windows apparaît à l’écran. On peut alors sélectionner le contenu par thème (vidéo, image, musique) ou bien tout regarder d’un tenant à l’écran sous forme d’arborescence. Les fichiers bureautiques sont reconnaissables par leurs appellations (ppt, pdf, xls), tout est simple et rapidement accessible. La lecture de ces derniers ne pose aucun problème de compatibilité, à l’exception de certains PowerPoint qui n’étaient pas lisibles car apparemment trop lourds. On navigue dans les pages des documents via la télécommande, par forcément des plus simples à appréhender d’ailleurs. Il faudra un bon moment d’adaptation pour ne plus chercher le bon bouton. Finalement le viewer intégré est fonctionnel à quelques rares exceptions prêts. Par contre malgré nos efforts et quelle que soit la distance de projection, l’image a toujours était très légèrement floue.
Bien évidemment le LG PA70G sait aussi lire des vidéos (Divx, wmv, avi, mp4, mkv…) qu’elles soient compressées et stockées sur une clé USB ou bien via un lecteur de Blu-ray connecté en HDMI. Là ou on ne l’attendait pas, c’est dans la multitude de réglages liés à la qualité de l’image ou à celle du son. En effet une simple pression sur la touche Q menu ouvre un premier menu sous forme de roue, pour réaliser des réglages simples comme par exemple choisir un mode colorimétrique préréglé du type cinéma, ou vif ou jeux, ou encore pour choisir le format de l’image (16/9, réel, plein écran), bref rien de bien formidable. On s’arrêtera tout de même sur la possibilité de modifier la puissance de la lampe sur 3 niveaux (bas, moyen, haut), ce qui fait une réelle différence à l’œil nu. Si la pièce est plongée dans le noir, en partant du principe qu’il ne faut de toutes façons pas dépasser les 1,6 mètres de base d’écran, on pourra se contenter de la puissance minimale. Ensuite en fonction des conditions d’éclairage de la pièce et du média diffusé, on pourra pousser la lampe à son maximum. Le gain à l’œil nu est immédiatement visible, cela ne fait pas de doute mais le ventilateur s’énerve alors immédiatement pour devenir franchement gênant. On devra dès lors de contenter d’une situation médiane qui fait l’impasse sur une luminosité probante tout en limitant les nuisances sonores du ventilateur.

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Le plus intéressant réside dans l’accès au menu « setting » qui ouvre des perspectives en terme de réglages habituellement réservés aux vidéoprojecteurs plus imposants. En effet on découvre avec surprise de nombreux paramètres qui vont permettre de corriger nombre de défaut. Nous trouvions les préréglages colorimétriques trop typés, le problème sera rapidement résolu en jouant sur le contraste du rouge, du vert et du bleu, comme sur la luminosité, le contraste dynamique. L’image semblait aussi plutôt lissée, pas assez piqué, on trouve ici aussi un réglage de la netteté et du niveau de détails. Et ce n’est pas tout puisque le niveau de noir, la teinte ou encore la réduction de bruit sont aussi disponibles. Avec tous ces réglages applicables soit sur une base de préréglages soit sur deux mémoires appelées Expert 1 et 2, on arrive finalement à obtenir une image de qualité en tous points.

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Une fois ces réglages effectués, nous avons repassé nos extraits de films pour voir ce que le LG PA70G est réellement capable de faire. Force est de constater que pour une séance de cinéma, donc dans le noir, on est vite pris par le spectacle. La profondeur des noirs est probante, le contraste bon et la luminosité largement suffisante. Les vidéos HD sont assez précises, et au niveau de ce que l’on peut attendre avec une matrice 720P. Le bruit vidéo n’est pas envahissant, les fourmillements contenus, voir inexistants. En situation de home cinéma, le PA70G s’en sort donc très bien. Même la partie sonore (2 x 3 watts) est assez vaillante, ce qui permet de se passer de haut-parleurs externes pour un usage occasionnel. Cependant lorsque nous sommes en plein jour, le LG montre rapidement ses limites et il faudra faire avec le bruit du ventilateur si l’on veut obtenir assez de lumière. Comme le bruit du ventilateur devient vite envahissant, on choisira de limiter la taille de l’image diffusée (maxi 1,3 mètres de base). Dans ces conditions regarder la TV en HD est assez plaisant, jouer au jeu vidéo devient plus contestable car le manque de contraste et les noirs délavés peuvent poser problème sur certains titres. Enfin pour une utilisation PC via le port VGA ou HDMI, c’est tout à fait correct, avec une nette lisibilité des polices, tout même optimale dans la résolution native de la matrice.

LG PA70G : conclusion

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Le LG PA70G est à priori un vidéoprojecteur agréable à regarder, simple à utiliser et très polyvalent. Dans les faits, on se trouve rapidement limité par une luminosité un peu plus basse que la moyenne et donc par une taille d’image plus restreinte. Cependant, avec un peu de temps à passer dans les réglages, les perspectives deviennent plus réjouissantes. On arrive à obtenir une image avec un beau piqué, des couleurs justes et riches, un taux de contraste satisfaisant avec des noirs suffisamment profonds et nuancés pour ne pas perdre en dynamique et en lisibilité. Certains pourraient trouver le LG PA70G un peu court en terme de luminosité au regard du prix demandé, mais les amateurs de cinéma et de jeu vidéo nocturne y trouveront leur compte. C’est tout de même un peu dommage, pour un produit qui se veut grand public et surtout polyvalent.

Caractéristiques :
– Technologie : DLP 3LED
– Contraste : 10 000 :1
– Luminosité : 700 Lumens
– Résolution : 1280 x 800
– Connectiques : 1 x HDMI (1.3) , 1 x RGB, 1 x Composite, 1 x USB, 1 x audio in /out
– Dimensions : 230 x 170 x 44 mm
– Poids : 1,35 kg
Prix : 690 euros

Retrouvez tous les tests de vidéoprojecteurs dans nos pages.

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7/10

Les Plus

  • Design et compact
  • Nombreux réglages
  • Possibilités multimédia

Les Moins

  • Luminosité limitée
  • Ventilateur parfois bruyant

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