En posant sa main sur la G700, on est immédiatement saisi par sa taille pour le moins imposante. Pourtant la prise en main est parfaite (si vous êtes droitier), et l’adoption est presque immédiate.
La Forme et le Fond
En posant sa main sur la G700, on est immédiatement saisi par sa taille pour le moins imposante. Pourtant la prise en main est parfaite (si vous êtes droitier), et l’adoption est presque immédiate. Vient ensuite l’étude plus approfondie du design. Premier point positif, le choix d’une robe noire mate, lisse sur le dessus, rugueuse sur les côtés, favorisant une excellente maniabilité. Second atout, les 13 touches programmables et enregistrables dans la mémoire interne, idéalement adaptées aux MMORPG. Malheureusement, cet atout est aussi une faiblesse en raison du design retenu. Ainsi, les boutons sont relativement proéminents, ce qui pourra en gêner certains mais qui se révèle bien adapté à un usage sur la durée. Petit bémol concernant la touche qui permet de débrayer la molette, une option très importante pour les joueurs les plus pointus. Elle est mal placée et vient gêner de surcroît celle du changement de résolution.
Abandonnant le florilège de diodes pour une sobriété bienvenue, la G700 offre néanmoins un code couleur par le biais de diodes discrètes qui réclamera une certaine adaptation mais qui vous rendra bien des services. Etat de la batterie, profil sélectionné, niveau de sensibilité, un simple coup d’œil suffit à vous informer de la configuration en vigueur. Et puisqu’il est question de confort, mentionnons les quatre gros patins en téflon qui assure une bonne glisse, ce qui se révèle appréciable au regard du poids de la bête. Accusant 152 grammes à la pesée (batterie comprise), la fatigue peut se faire sentir au cours d’une longue session de jeu, surtout si vous utilisez une faible sensibilité.
Quoiqu’il en soit, Logitech est parvenu à combiner de nombreux avantages pour satisfaire un grand nombre de joueurs, non sans répondre à la plupart de leurs attentes. Et si un temps d’adaptation sera nécessaire, la G700 saura vous convaincre si les faiblesses citées ne sont pas un frein pour vous !
Technique de sioux
Il faut dire que plus que le design, c’est d’abord la technologie embarquée qui devrait faire la différence. Logitech dote ainsi la G700 d’un capteur d’une précision remarquable, supportant sans peine les accélérations fulgurantes, même si les 5700 dpi annoncés sentent plus l’argument marketing que le vrai bonus. D’ailleurs la gestion de la résolution se fait dans un panneau de configuration bien moche, mais très complet (l’un servant d’excuse à l’autre). Vous pourrez y régler les paliers de résolution à la volée (de 200 à 5700 dpi donc), les trois profils prédéfinis, et enfin la fréquence d’échange avec l’ordinateur. Cette dernière peut être ajustée de 125 à 1000 Hz, sachant que dans la fourchette la plus haute, et en cas de manipulation frénétique du mulot, la consommation CPU sera importante. Dès lors, nous vous conseillons de rester dans des eaux à 500 Hz.
Enfin, et puisqu’il s’agit d’une souris sans fil, Logitech annonce une autonomie de 8 à 10 heures, et il ne faudra pas compter plus en fonction de l’utilisation. Heureusement la G700 peut accueillir un câble USB qui vient se connecter à l’avant, à la fois pour recharger le monstre, mais aussi pour prendre le relais de la batterie en pleine action. Reste qu’il faudra penser à mettre en charge tous les soirs au risque de passer la journée suivante avec une souris filaire, beaucoup moins maniable (le poids et l’ergonomie devenant plus difficiles à supporter).
Conclusion
La G700 avait tout pour devenir la référence des souris sans fil. Mais les rares imperfections, la grossièreté des touches et le choix d’un système de batterie contestable en font une réussite en demi-teinte. Cependant ne soyons pas trop durs, Logitech a fait un très bon travail et une fois les aléas conceptuels dépassés, difficile de revenir en arrière tant elle offre de possibilités.