Mio Cyclo 505 HC : GPS cycliste connecté

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Le Mio 505 HC est un GPS dédié au vélo. Doté d’un grand écran tactile, il est pourtant léger et peu encombrant. En plus de la navigation, il propose de renseigner le cycliste sur tout ce qui peut l’intéresser et il est même capable de transmette sans fil un parcours et des informations.

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Mio s’est fait une spécialité du GPS pour le vélo et ce Mio 505 HC ne déroge pas à la tradition. Ce fut notamment le premier constructeur à proposer un grand écran tactile avec le 305, il est vrai assez imposant aussi. Le 505 en est une évolution qui se dote d’un écran de même taille mais dont le châssis a subi une cure d’amaigrissement pour se contenter de 129 grammes ce qui est peu pour un écran de 3 pouces. Comme les principales fonctions demeurent inchangées, nous n’aborderons pas tous les détails dans cet article. Pour cela, relisez notre test du 305 ici.

Simple à installer

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Ce GPS est vraiment svelte et l’écran occupe l’essentiel de l’espace ce qui est d’autant plus remarquable que le 505 est étanche. La forme est simple et consensuelle, bien adaptée au montage sur un guidon. La fixation brille toujours par son extrême simplicité. Plutôt que d’avoir recours à un système à pince ou à vis lourd et encombrant, le support se fixe simplement par deux colliers autobloquants en plastiques ou rilsans pour les bricoleurs. Cela assure un maintien parfait et s’il faut le mettre sur un autre guidon, il suffit de couper et d’en mettre d’autres. Deux adaptateurs caoutchouc amortissants sont fournis et il faudra choisir en fonction du diamètre du guidon. Pour fixer le GPS, il suffit de l’insérer un peu en biais puis de tourner jusqu’à ce qu’il soit droit et verrouillé. C’est simple, rapide et surtout d’une solidité à toute épreuve. Même le test redoutable des pavés de Chevreuse, qui ont déjà eu raison d’un support iPhone, n’a pas ébranlé le GPS.

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Un écran réactif et lisible

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Un seul bouton de commande sert à la mise en marche et au retour à l’accueil. Le reste se fait en tactile. Mio a opté pour du résistif car cela permet aussi de s’en servir avec des gants. Mais le 505 est bien plus réactif que le 305. Si ce n’est pas au niveau d’un smartphone moderne, tout se pilote simplement et sans erreurs. L’écran est très lumineux et donc lisible, même par beau temps et avec le soleil dans le dos. Il n’est pas trop sujet aux reflets non plus. La définition est suffisante en 240 x 400 mais un peu plus de pixels n’auraient pas fait de mal.

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Avant de démarrer, il faut déjà paramétrer le GPS et installer le cas échéant le capteur de pédalage et de vitesse qui communiquent en ANT+, la norme usuelle des capteurs sans fil dans le sport. A signaler que le 505 HC est également compatible Bluetooth 4 pour d’autres équipements. Par défaut, le GPS est d’ailleurs en mode détection automatique des capteurs ce qui fait que dès qu’un cycliste vous croise, on a droit à un écran de détection. Il faut impérativement désactiver la fonction dans les paramètres mais sur notre modèle de test, elle s’est remise en automatique au redémarrage, pénible. La ceinture de fréquence cardiaque est agréable à porter. Nous avons testé la version HC qui est livrée avec le capteur de pédalage et la ceinture.

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Moi 505 HC : personnalisation extrême

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L’ergonomie est simple d‘apparence avec un menu de choix fait d’icônes. La première fait entrer dans le mode tableau de bord archi-complet. Avant de partir, il faut l’enregistrement et le GPS accroche rapidement les satellites. Comme sur le 305, parfois il a du mal, et il faut alors l’éteindre puis recommencer mais c’est rare. On peut faire défiler plusieurs écrans, deux d’informations à huit cases, un avec la boussole et un avec la carte de navigation. A défaut d’être jolis, ces affichages sont lisibles et clairs. Et surtout, on peut les paramétrer entièrement à sa guise. Il faut reconnaitre que tout, absolument tout, y est. En plus de ce qui est usuel, on peut ajouter la température, la déclivité et l’ascension ainsi que toutes les moyennes qui en découlent. De plus, des cases larges ou étroites permettent de hiérarchiser les informations selon ce qui est plus ou moins important à ses yeux. Quel que soit le niveau du cycliste et sa pratique, il devrait être comblé par les possibilités infinies. A signaler que les mesures sont extrêmement précises. En se basant sur le seul GPS et sur une sortie de 60 kilomètres, la précision était à moins de cent mètres, tout comme la moyenne n’a dévié que de 0,1 km/h par rapport à nos compteurs étalonnés. Le 505 se met d’ailleurs automatiquement en pause dès que l’on s’arrête, ne serait-ce qu’un instant. A signaler que l’autonomie dépasse les 10 heures mais dépend beaucoup de la luminosité choisie. A mi- curseur, on est sur environ 10 heures. La recharge se fait par un port mini-USB.

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Navigation au choix

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L’icône Navigation permet d’entrer une adresse ou un point d’intérêt. Il y a d’ailleurs deux cartes Europe au choix. Une routière Tele Atlas qui sera parfaite tant que l’on ne s’écarte pas des routes et une cycliste Open Source qui comporte les chemins pour le VTT et les pistes cyclables. On pourra donc choisir en fonction de sa pratique.

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La visualisation sur le grand écran est bien faite avec un auto-zoom et de grandes flèches ainsi qu‘un zoom manuel tactile. Si la carte routière est relativement lisible, l’Open Source l’est un peu moins mais c’est un problème français car en Forêt Noire chez nos amis teutons, toutes les pistes cyclables y figuraient et étaient très facilement identifiables. Pour autant, il est plus facile de suivre la route que sur le 305 grâce à l’écran plus lumineux et plus contrasté. La navigation est fiable et ne vous envoie pas sur les autoroutes. Mio consacre une icône à la fonction Surprise Me qui propose un itinéraire au hasard si on veut faire une balade sans savoir où aller. C’est une fonction amusante mais qui sera considérée comme un gadget par la plupart des cyclistes.

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Mio 505 HC : le WiFi en plus

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La grande nouveauté du 505 est l’intégration du WiFi. Plus la peine de se connecter physiquement à un ordinateur pour échanger avec le service en ligne Mio Share. Par la touche Synchro WiFi, on peut charger un itinéraire ou dans l’autre sens transférer un historique depuis le GPS. C’est pratique à la maison et encore plus sur le terrain car il n’est pas nécessaire d’avoir un ordinateur sur soi. Lors d’une randonnée ou d’une course, cela permet aussi à un tiers de suivre votre progression. Le site est bien fait. On peut voir son itinéraire sur la carte après la sortie ainsi que toutes les statistiques. Il est également possible de créer un itinéraire en amont à transférer sur le GPS. On peut aussi utiliser une des très nombreuses balades enregistrées par les utilisateurs.

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Mio 505 HC : GPS cycliste vraiment abouti

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Au final, le Mio 505 HC comble les principaux défauts de son aîné. Le grand écran tactile réagit bien et surtout s’avère lisible, même par beau temps. De plus, l’appareil est moins encombrant et plus léger. Mio a conservé l’éventail pléthorique d’informations et la personnalisation à outrance, tout comme l’autonomie de 10 heures, une bonne chose. Le GPS est précis et la navigation efficace d’autant que le design des cartes a été revu en mieux. La version HC est livrée avec une ceinture de fréquence cardiaque et un capteur de cadence/vitesse. C’est donc un outil vraiment complet pour le cycliste exigeant. L’intégration du WiFi est une vraie bonne idée aussi car cela permet de transférer plus simplement dans les deux sens, voire même de suivre une course longue sur un ordinateur par un tiers si on passe par des étapes où le WiFi est disponible. Le site Mio Share est d’ailleurs plutôt bien fait mais tous les bugs n’ont pas encore été éliminés. Il reste un prix tout de même élevé à 460 euros, une ergonomie encore perfectible, tout comme des cartes de navigation qui pourraient être plus lisibles.

Caractéristiques
– GPS pour vélo
– Ecran : 3 pouces (240 x400)
– Connexions sans fil : WiFi, Bluetooth 4, ANT+
– Fonctions : navigation, altimètre, boussole, température, vitesse, fréquence cardiaque…
– Fournis avec la version HC : cardiofréquencemètre, capteur de cadence et de vitesse de roue.
– Batterie : autonomie 12 heures, recharge en USB
– Poids : 129 grammes

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8.5/10

Les Plus

  • Grand écran tactile lumineux
  • Compact, léger et autonome
  • Très complet et ultra précis

Les Moins

  • Ergonomie perfectible
  • Cartes de navigation un peu simplistes

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