A cause d’une rotation irrégulière de la Terre, entre 1h59 et 2h, il ne s’écoulera pas que 60 secondes, mais 61 ce mercredi matin, ou ce soir pour les couche-tard.
La Terre, contrairement à notre mesure du temps, s’avère irrégulière dans sa rotation et cet événement en est l’incarnation. En raison de cette rotation, dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, la minute entre 23h59 et minuit aura une seconde de plus que la normale. Cet horaire correspond au « temps universel coordonné » ou UTC (Coordinated Universal Time ), c’est-à-dire l’échelle de temps adopté comme base du temps international par la majorité des pays du monde.
Il pourrait y avoir des répercussions
En France, cette seconde supplémentaire s’immiscera entre 01h59 et minuit. Personne, parmi les particuliers, ne verra de différences mais, pour autant, ça ne veut pas dire qu’il n’y aura pas d’impacts possibles. Ces potentielles retombées pourraient être sur « les grands systèmes de navigation par satellites, les systèmes de synchronisation des grands réseaux d’ordinateurs devront prendre en compte cette modification sous peine d’encourir des ‘bugs' » selon les dires de Daniel Gambis, directeur du Service de la Rotation de la Terre et qui est en charge de décider si, sur le plan international, ces secondes supplémentaires doivent être ajoutées ou pas.
Cette seconde a une raison d’être
Il existe deux échelles de temps. L’une est basé sur la rotation et la position de la Terre par rapport aux astres, et l’autre par rapport au « temps universel coordonné » basé à partir du parc mondial d’horloges atomiques, créé en 1972 grâce à un accord international.
En comptant celle de ce soir, 26 secondes ont été rajoutées ainsi par le Temps universel Coordonné. Le but de ces secondes, dites secondes « intercalaires », est de permettre en rajoutant une seconde au temps universel, que les horloges restent réglées sur la rotation de la Terre.
