Près de 100 sociétés high-tech s’oppose à l’interdiction de l’immigration aux États-Unis

C’est une véritable lutte qui s’organise contre le décret interdisant l’immigration de sept pays vers les États-Unis avec près de 100 compagnies qui ont proposé un amicus.

Dans le droit américain, une personnalité ou un organisme peut déposer auprès d’un tribunal en charge d’une affaire un amicus, ou plus exactement un amicus curiae. Cette procédure est fait de la part de la personnalité ou organisme qui n’est pas directement lié à l’affaire jugée au tribunal, mais qui permet de présenter des informations et des opinions pouvant aider le juge à trancher dans l’affaire. Et dans le cadre du blocage du décret anti-immigration signé par le président Donald Trump, et très décrié, c’est ce que viennent de faire près de 100 compagnies high-tech américaines, et pas des moindres.

Tesla n’est pas là

Donc, parmi ces 97 sociétés s’affichant publiquement et ouvertement contre le décret de Donald Trump figurent Apple, Google, Twitter, Facebook, eBay, Pinterest ou encore Reddit et Kickstarter. Certaines avaient déjà publiquement réagi à la décision du président américain et il n’est donc pas étonnant de les trouver dans cette liste.

Cet amicus précise que le décret signé affiche un écart important par rapport aux principes qui régissent le système d’immigration aux États-Unis depuis plus de cinquante ans. Ce document présente donc l’objection philosophique des signataires, mais ces derniers s’appuient aussi sur des données économiques comme quoi le décret porte gravement atteinte aux entreprises américaines, à l’innovation et à la croissance. Et cela rend plus compliqué et plus cher de recruter les meilleurs employés dans le monde.

Deux absences sont notables dans ce document. La première est celle d’Amazon, mais le géant de la livraison a déjà publiquement donné son avis, négatif, sur le décret. La seconde, plus controversée, est celle de Tesla. En effet, Elon Musk, a déjà indiqué son envie de travailler avec Donald Trump, mais dans le but de mieux savoir où Donald Trump veut aller.

Vous pouvez consulter l’amicus sur cette page.