Quel ordinateur pour la rentrée ?

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Nous sommes nombreux à vouloir changer d’ordinateur pour la rentrée. Évidemment, cela s’explique par la reprise de ses études et du travail après les vacances mais pas seulement. Cette période s’est en quelque sorte auto-proclamée solde d’ordinateurs et c’est donc à ce moment que les constructeurs font généralement leurs meilleures offres de l’année.

Ouverture_1.jpgSi c’est donc effectivement le bon moment pour renouveler son notebook, cette rentrée 2012 diffère des autres années. Du côté des bonnes nouvelles, il y aura sûrement des affaires à faire car la première moitié de l’année n’a vraiment pas été bonne pour les ventes et les fabricants comptent donc beaucoup sur le back-to-school, comme on l’appelle dans le milieu qui aime les anglicismes. De plus, la production de disques durs en Thaïlande revient peu à peu à la normale et cela améliore aussi la disponibilité des ordinateurs. En revanche, le cours du dollar moins favorable par rapport à l’euro fait que les composants sont plus chers car toutes les transactions en amont de la machine se font en monnaie américaine.

Autre source d’inquiétude, que va-t-il se passer avec l’arrivée de Windows 8 prévue pour fin octobre? Certes, cela va donner naissance à de nouvelles machines hybrides et si cela vous intéresse, il vaudra mieux attendre effectivement. En revanche, si vous êtes décidé à acquérir un ordinateur classique, il n’y a pas de raison d’attendre car tous les modèles de cette rentrée pourront être mis à jour vers Windows 8, soit gracieusement, soit pour une somme modique. Au contraire devant la peur de l’attentisme, il y a des chances que les constructeurs fassent un effort pour des prix encore plus bas. Au global et si vous êtes décidé à acquérir un ordinateur, cette rentrée est le bon moment pour l’acheter et nous allons essayer de vous aider à choisir celui qui vous correspond !

Mes envies et mes besoins

ouverture_2.jpgAvant toute chose, surtout ne vous ruez pas sur une offre si attractive soit-elle avant d’avoir décidé ce qu’il vous faut ! Payer pour de l’inutile ou au contraire économiser pour ne pas avoir ce dont vous avez besoin n’est jamais une bonne idée. Avant même de commencer à traquer la promotion, mieux vaut déjà définir ses besoins. Une fois que vous êtes sûr de la taille d’écran et des composants nécessaires, il y a moins de tentation et moins de risques de se tromper. Ensuite, le plus sûr sera de vous fier à nos comparatifs ou à nos tests en ligne sur notre site, car vous serez assuré de votre achat. Pour autant, les composants sont désormais si standardisés qu’il est possible de tenter l’aventure seul. Toutefois, il y a des parties de l’ordinateur qu’il n’est possible de juger qu’en les testant, d’où le risque d’acheter un modèle inconnu sur Internet. Le mieux est d’éviter les préjugés quant au revendeur. On peut tranquillement fouiller le Web et aussi les offres en magasin. À partir de là, le mieux est d’identifier quelques modèles qui correspondent à votre cahier des charges. Ensuite, il est bon de trouver un magasin qui les vend et de l’appeler pour savoir s’ils peuvent être mis en service.

Un ordinateur vous accompagne au quotidien et passer un peu de temps à s’assurer de son confort est un investissement rentable. Prenez une clef USB avec quelques photos que vous connaissez avant d’y aller. Face à l’ordinateur, commencez par essayer le clavier. Il doit être agréable à manipuler avec un point de pression bien défini des touches. Une fois l’ordinateur démarré, essayez aussi le touchpad pour voir s’il réagit bien et s’il est précis. De là, affichez une photo à l’écran et vérifier que les couleurs sont à peu près fidèles et que les angles de vision latéraux comme horizontaux sont acceptables. Vérifiez aussi à quel point l’écran réfléchit une source de lumière directe. Vous pouvez en revanche négliger le son, généralement déplorable. On pourra toujours utiliser un casque ou des enceintes supplémentaires. Enfin dernière chose, faites-vous une idée de la finition et de la solidité, notamment en manipulant avec force les charnières de l’écran et en éprouvant sa rigidité. Si vous êtes convaincu, soit vous l’achetez sur place, soit vous allez en ligne s’il y a moins cher. Attention toutefois à toujours comparer avec le prix de livraison, il y a souvent de surprises !

Tablo_usage.jpgLa première chose à faire avant d’acheter est donc de cerner ses besoins et ses envies. Un ordinateur doit aussi vous faire plaisir, d’autant plus que si vous lisez ces lignes, c’est que cela vous intéresse. Le plus souvent, on s’oriente désormais vers un ordinateur portable en tant que machine principale et individuelle. Il est vrai que c’est plus pratique pour toujours avoir sa vie numérique à proximité, mais ce n’est pas forcément le seul choix possible. Un ordinateur familial installé dans une pièce à vivre ou dans un bureau peut s’avérer plus adapté dans nombre de situations. Ainsi, il est prêt à l’usage avec un maximum de confort. Que ce soit pour écrire, surfer longuement, converser par mail, faire ses comptes, retoucher des photos, organiser la médiathèque musicale, des vidéos ou des images : cela se fait mieux sur un ordinateur doté d’un grand écran, d’un large clavier et d’une grande souris. De plus, un tel ordinateur peut servir de divertissement secondaire à la famille, par exemple pour regarder une vidéo si le téléviseur est déjà utilisé. Un ordinateur de bureau peut être esthétique et peu encombrant désormais si on opte pour un tout-en-un. Il s’agit en fait d’un écran qui abrite en même temps les composants de l’ordinateur. Mais si vous avez la place, une mini-tour classique et un moniteur reviendront moins chers à performances égales.

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Ouverture_3.jpgSi l’ordinateur de bureau est à bannir, ce sera un modèle portable. La combinaison des deux est évidemment une bonne idée aussi si le budget est suffisant. Ainsi, l’ordinateur de bureau est accessible à la famille et le portable demeure exclusif à son propriétaire. Pour un notebook qui puisse servir de machine principale, il faut exclure d’office un netbook. Ce sera simplement une alternative pour un second équipement. La première question qui se pose est celle de la taille d’écran et en la matière, les Français sont un peuple à part. S’ils n’achètent plus d’ordinateurs de bureau, ils privilégient les portables de grande taille, typiquement 17 pouces. À part pour quelques usages spécifiques, nous déconseillons formellement l’achat d’un 17 pouces. Car pourquoi acheter un ordinateur portable si c’est pour ne jamais lui faire quitter le foyer ? Autant alors s’orienter vers un tout-en-un doté d’un écran encore plus grand et d’un vrai clavier, ou encore opter pour un notebook plus petit et l’équiper d’un moniteur pour la maison. En dehors du joueur acharné et de celui qui partage son temps entre deux domiciles qu’il relie en voiture, le 17 pouces est à proscrire.

Portable_15_pouces.jpgVient ensuite le 15,6 pouces. C’est un choix raisonnable car la taille d’écran est suffisante pour un usage confortable et – à moins de trois kilos le plus souvent désormais – il est réellement transportable. Attention pour autant, ce n’est pas un ordinateur à avoir sur soi en permanence. Il ne prendra pas le métro mais il peut être de la partie lors d’un déplacement en train ou en voiture. Pour ceux qui recherchent une mobilité plus grande, il faut opter pour un 13,3 pouces, la taille idéale pour le nomadisme. Sur cette diagonale, le clavier est de taille standard, l’écran est suffisamment grand en déplacement. À la maison, rien n’empêche de le coupler à un moniteur devenu très bon marché. Le 14 pouces sera à réserver à ceux qui veulent un lecteur optique qui, il faut bien l’avouer, sert de moins en moins. Reste le 11,6 pouces, une taille extrême à réserver selon nous à un usage strictement nomade en second équipement.

Un netbook

Netbook.jpgS’il s’agit d’un second équipement qui vient compléter un ordinateur de bureau ou un notebook, il est envisageable de s’équiper d’un tout petit ordinateur, un 10 ou 11,6 pouces. Le netbook sera ainsi un complément idéal pour celui qui veut juste surfer, écouter de la musique, regarder une vidéo de temps en temps et écrire un peu. C’est pratique pour un adolescent ou comme équipement qui ne s’utilise qu’occasionnellement en balade. Alors pourquoi ne pas opter pour une tablette ? Déjà, il y a le prix. Un netbook se trouve à 200 euros et suffit à la plupart des tâches désormais, y compris la vidéo HD alors qu’une tablette de performance équivalente démarre en 10 pouces à 350 euros. Ensuite, parce qu’un petit ordinateur est toujours plus pratique pour celui qui s’en sert pour correspondre ou écrire en terrasse d’un café. Celui qui aura les moyens pourra même opter pour un 11,6 pouces performant qui n’est en rien plus lent qu’un modèle de plus grande taille.

L’écran

Iiyama_G2773HDS-2.jpgSur un ordinateur portable, l’écran est évidemment une pièce maîtresse, d’autant plus que les autres composants sont très normés désormais et qu’il n’y a guère de surprises à l’usage. L’écran diffère en revanche d’une machine à l’autre sans qu’il n’y ait des caractéristiques objectives qui puissent être prises en compte. La seule qui soit parlante, c’est la résolution. Mais elle est le plus souvent standard dans une taille avec parfois un haut de gamme qui passe en Full-HD dès le 13 pouces. Attention, cela diminue aussi la taille des objets, même si pour l’essentiel c’est paramétrable. La finesse qu’apporte une résolution plus haute sera appréciable pour les photos et la vidéo. Autre critère objectif ; on devrait toujours privilégier une dalle mate qui évitera les reflets en lumière directe et à l’extérieur, un gros atout. Pour le reste, il faut tester. La qualité d’image sera déjà déterminée par la fidélité chromatique. Tous les écrans sont en LED désormais et pour les moins bons, ils ont une fâcheuse tendance à tirer vers le bleu et à afficher une température des couleurs trop froide. Visuellement, cela peut s’apprécier en magasin. Et ne croyez pas que les différences sont minimes. Cela peut aller jusqu’à dénaturer complètement les photos et vous faire croire que celles prises avec votre appareil ne sont vraiment pas flatteuses ! Autre point important, le contraste détermine la lisibilité. S’il faut pousser la luminosité pour déboucher les ombres, c’est qu’il y a un problème. Enfin, les angles de vision doivent être assez larges pour regarder à deux avec une inclinaison variable de l’écran.

Le clavier

Clavier_notebook.jpgLe clavier d’un notebook est également très important car contrairement à un modèle externe, on ne peut pas en changer. Le plus souvent, les touches sont de type chicklet désormais et c’est la technologie à privilégier. Cela veut dire qu’elles sortent individuellement du châssis, évitant ainsi d’encrasser le mécanisme. La disposition doit être la plus standard possible, avec notamment une touche Entrée en hauteur et assez grande. La frappe doit offrir suffisamment de résistance et un point d’appui précis pour éviter les erreurs, par un appui involontaire ou au contraire une pression voulue qui n’a pas été pris en compte. Un rétro-éclairage des touches est un plus agréable lorsque l’on est dans le noir. Le touchpad de son côté doit être suffisamment large et précis.Budget.jpgLe budget va évidemment définir le choix d’un ordinateur une fois que l’on sait quelle taille adopter. Pour un ordinateur de bureau, mieux vaudra rester sur un modèle mini-tour classique si vous voulez de la performance sans payer trop cher. 500 euros pour l’unité centrale sera le minium à investir. À ce prix, on peut prétendre à un processeur de bureau Core i3 d’Intel, 4 Go de mémoire et un disque dur de 1 To. Cette configuration suffit et suffira à tout sauf le jeu, la retouche photo et le montage vidéo HD. Pour plus de promptitude, la retouche et le montage, on peut passer au Core i 5 d’Intel pour 100 euros de plus. Seul celui qui pratique du montage vidéo Full-HD lourd régulièrement aura intérêt à s’orienter vers du Core i7. Pour le jeu vidéo, il faut ajouter un moniteur qui coûtera environ 200 euros en 23 pouces et 350 euros en 27 pouces. L’échelle de prix au total va donc s’étaler de 700 à 1 000 euros.

PC_Tout-en-un.jpgSi vous privilégiez l’esthétique, et parfois le tactile, à la performance au meilleur prix, vous pouvez vous orienter vers un tout-en-un. Ils ont le plus souvent recours à des composants d’ordinateurs portables et sont donc logiquement plus chers à performances égales. S’il ne s’agit que de bureautique, de consultation Internet et de diffuser du contenu multimédia, il est possible de se limiter en processeur à un modèle AMD ou Intel Atom/Pentium double coeur. Le premier aura l’avantage de permettre le jeu léger. S’y ajoutent les inévitables 4 Go de mémoire et un disque dur de 500 Go. L’écran sera le plus souvent un 21,5 ou un 23 pouces et un tel modèle se négocie à partir de 700 euros. Pour plus de réactivité, du multitâche et un peu de retouche photo, mieux vaudra opter pour un processeur Core i3 d’Intel mais qui fait grimper la facture de 150 euros. Pour pouvoir tout faire sans retenue, ce sera du Core i5 avec une centaine d’euros supplémentaires à la clef. On approche donc les 1 000 euros avec un écran 23 pouces et 1 To de disque dur. Pour un tout-en-un équipé de manière similaire en 27 pouces, il faut compter 1 300 euros au moins.

Un 15,6 pouces

Pour un ordinateur portable traditionnel, la taille d’écran sera de 15,6 pouces. Un 17 pouces ne présente guère d’intérêt à l’heure où un moniteur 23 pouces se trouve à moins de 200 euros. Et en-dessous de 15 pouces, il faudra opter pour un ultrabook, nous y reviendrons. Choisir un 15,6 pouces standard se fera surtout si le budget n’est pas extensible. Pour une machine principale, pas d’hésitation, il faut opter pour un processeur Core i d’Intel. Allez plus bas avec de l’Intel Atom ou de l’AMD Brazos permet certes d’économiser une centaine d’euros mais ce n’est pas une bonne idée pour une machine principale. Un Core i3 suffit et avec 4 Go de mémoire et un disque dur de 500 Go, le premier prix se situe aux alentours de 500 euros. Il s’agit d’un portable qui pèse généralement entre 2,6 et 2,9 kilos, soit un poids assez transportable. L’autonomie ne dépassera guère les trois heures.

Pour plus de confort et pour pouvoir effectuer de la retouche photo un peu plus lourde, voire du montage vidéo, il sera bon d’opter pour un processeur Core i5 à 100 euros de plus. Si on veut pouvoir jouer occasionnellement, il est possible de choisir des modèles équipés d’une carte graphique dédiée Nvidia de type GT 6xxM ou ATI de type Radeon HD 74xxM, là encore pour une centaine d’euros. Allez au-delà ne fait pas sens en notebook traditionnel, il faut regarder du côté des ultrabooks si on dispose d’un budget plus important.

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Ultrabook

À partir du moment où l’on dispose d’un budget de 700 euros ou plus, il ne faut pas hésiter une seule seconde et passer à l’ultrabook qui apporte nombre d’avantages par rapport à un ordinateur classique. Le poids et l’encombrement sont bien moindres à taille égale. Un 15,6 pouces ne pèsera que deux kilos, un 13 pouces moins de 1,5 kilo. L’épaisseur est divisée par deux au minimum. De plus, le démarrage est beaucoup plus rapide, moins de 20 secondes en général. L’autonomie est démultipliée pour au moins six heures en bureautique. Sans parler d’une esthétique bien plus soignée et d’une finition autrement plus aboutie. Pourquoi opter pour un ordinateur lourd, gros, lent et moche alors qu’il est possible de s’acheter un ultrabook pour 200 euros de plus ? Mieux vaut manger des pâtes quelque temps ou prendre le métro à la place de la voiture car un notebook vous accompagnera longtemps au quotidien ! En 15,6 pouces, le choix n’est pas encore très large en ultrabook. Le moins cher et le mieux équipé étant le M3 d’Acer. Pour 700 euros, ce sera un processeur Core i3 d’Intel, 4 Go de mémoire et 500 Go de disque dur. Pour 800 euros, ce sera un Core i 5 et une puce graphique Nvidia 640M qui suffit à jouer occasionnellement.

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13,3 pouces

Le coeur de l’offre en ultrabook est un 13 pouces et c’est à notre avis le meilleur choix aujourd’hui. Si plus de surface d’affichage est nécessaire à la maison, il suffit d’ajouter un moniteur à partir de 200 euros. Le prix d’un ultrabook de cette taille ira de 700 à 1 300 euros selon la configuration. Dans cette fourchette, les processeurs Intel sont des modèles basse consommation et vont du Core i 3 au Core i 7 en passant par le Core i5 qui sera le meilleur choix. Un i3 suffit mais la machine sera un peu moins réactive, un Core i7 ne sera utile que pour des tâches multimédia lourdes, et encore. Pour l’espace, le choix a lieu entre une solution hybride avec 20 Go de mémoire et un disque dur de 320 à 500 Go ou du SSD à mémoire jusqu’à 256 Go. La première solution est moins chère et offre plus d’espace, la seconde rendra l’ordinateur plus réactif au quotidien. Ensuite intervient la qualité de l’écran mat ou brillant, la richesse de la connectivité et pour le reste, ce sera une affaire de goût personnel sur le look et les matériaux. La finesse extrême se paie aussi. Si on veut tout, il faut compter 1 300 euros pour un Acer S5 et sa trappe de connexion motorisée ou l’Asus UX31A avec son écran Full-HD.

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Un 11,6 pouces

Pour un second équipement très nomade, on peut envisager un 11,6 pouces. Là, les choses sont simples : soit le budget est restreint et on opte pour un netbook à 250 euros. Dans ce cas, il s’agit d’un processeur AMD Brazos ou d’un Intel Atom double coeur accompagné de 2 Go de mémoire et d’un disque de 250 Go. Ce sera largement suffisant pour surfer ou écrire à la terrasse d’un café. Si votre budget est conséquent, il est possible de s’orienter vers un ultrabook 11,6 pouces dont le poids sera proche du kilo avec une autonomie qui peut dépasser les huit heures et des performances qui n’ont rien à envier aux ordinateurs plus grands. Comptez alors de 800 à 1 000 euros selon si le processeur est un Core i3 ou i5 et si le disque est traditionnel ou en SSD.

…ou un Mac

Bien entendu, on peut aussi aller chez Apple pour son équipement informatique. Avec les tout-en-un et les ultrabooks sous Windows, ce n’est plus une question d’esthétique, de finition ou de désirabilité mais plus une question d’ergonomie et de budget. On peut préférer Mac
OS à Windows. La compatibilité générale sera moins bonne et le choix logiciel est restreint mais l’ergonomie est exceptionnelle. Apple est l’inventeur du tout-en-un avec l’iMac. Pour un 21,5 pouces équipé en Intel Core i3 avec 4 Go de mémoire et 500 Go de disque dur, comptez
1 000 euros. Pour un 27 pouces en Core i5, ce sera plus près des 1 700 euros. En ordinateur portable traditionnel, ce sera un MacBook Pro et Apple vient de revoir toute la gamme. Les prix démarrent à 2 000 euros. Équivalent de l’ultrabook 13 pouces, le MacBook Air en est très proche avec des prix qui démarrent à 1 200 euros en Core i 5 d’Intel. Le 11,6 pouces se négocie lui à partir de 900 euros.

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Pourquoi pas une tablette ?

Une tablette sous iOS ou sous Android ne peut remplacer un ordinateur. Tant qu’il s’agit de surfer au fond du canapé, de regarder des photos ou des vidéos, de lire ou de jouer, c’est parfait. Dès qu’il s‘agit d’écrire, de créer ou même d’organiser son contenu multimédia, elle n’est guère pratique. D’autant qu’y ajouter un clavier additionnel n’y changera rien. Les suites bureautiques ne sont pas convaincantes, la retouche photo est approximative et l’organisation même du contenu reste alambiquée. Avec Windows 8, cela va sans doute changer mais il est encore trop tôt pour se prononcer.

iPad.jpgJeu.jpgReste le problème épineux du jeu vidéo. Si un ordinateur standard équipé d’une carte graphique dédiée permet de jouer occasionnellement à des titres pas trop exigeants, celui qui veut vraiment jouer sur PC sera obligé d’acquérir une machine dédiée. Si on joue toujours au même endroit, il faut prendre un PC de bureau car un portable pour joueur est bien plus cher à performances égales. On préférera généralement un modèle grande tour pour un meilleur refroidissement. Le minimum exigible est un processeur Core i5 d’Intel quadruple coeur accompagné d’une carte graphique digne de ce nom de type AMD/ATI 7850 ou Nvidia GTX 570. Pour une telle machine, il faut compter 1 000 euros. Elle s’accompagnera d’un moniteur rapide de 23 pouces à 250 euros.

Pour ceux qui veulent aller plus loin, on monte en gamme progressivement pour aboutir à un ordinateur de jeu 3D car s’il y a un domaine où le relief fait sens, c’est bien dans le jeu sur PC. Pour la 3D, il faut le double de puissance et une puce graphique Nvidia compatible avec tous les jeux. Il s’agira alors d’un processeur Intel Core i7, d’une carte graphique Nvidia GTX670, d’un disque dur de 2 To. Comptez 1 500 euros. Le top du top sera de passer à une Nvidia GTX 680 et d’avoir un SSD de 256 Go en plus mais ce sera alors 2 200 euros. Pour avoir un prix intéressant sur une telle configuration, il vaut mieux s’orienter vers l’achat en ligne chez un spécialiste comme Matériel.net par exemple. Une telle machine de guerre sera accompagnée idéalement par un moniteur 27 pouces Asus VG278H qui est 3D avec les lunettes fournies et la technologie Light Boost évitant la perte de luminosité en relief.

Si vous cherchez un PC de jeu transportable, orientez-vous vers un notebook 15,6 ou 17 pouces dédié comme en proposent Medion, MSI ou Asus. Le processeur sera un Intel Core i7, la puce graphique une AMD 7500M ou une Nvidia GTX 660M. Les prix démarrent aux alentours de 1 200 euros mais peuvent culminer à plus de 2 500 !

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Le Processeur

Intel_Core_i7.jpgLe processeur ou CPU est le coeur de l’ordinateur et à ce titre, il en est la pièce maitresse. S’il y a quelques années sa puissance se mesurait principalement par sa fréquence, aujourd’hui ce n’est plus le critère principal. Désormais, ce sont le nombre de coeurs, l’architecture et les technologies qu’il intègre. Ainsi, l’architecture détermine la manière dont sont traitées les données et c’est le domaine sur lequel travaillent principalement les ingénieurs pour améliorer le rendement des processeurs. Le nombre de coeurs permet de traiter plus d’informations en parallèle et en simultané, ce qui démultiplie d’autant les performances. Enfin, de nouvelles technologies permettent également d’améliorer les performances comme le mode turbo qui augmente automatiquement la fréquence du ou des coeurs utilisés selon les besoins de l’application et dans la limite de la tolérance thermique du processeur. Ce sont surtout les jeux vidéo qui en profitent, car ce sont les plus grands consommateurs de ressources.

Aujourd’hui, c’est surtout Intel qui domine le marché avec sa gamme de processeurs Core i3, i5 et i7 qui couvre aussi bien les ordinateurs de bureau que les portables. D’ailleurs, Intel se distingue particulièrement par ses modèles basse consommation à la fois peu gourmands en énergie et très performants, ce qui est essentiel pour les notebooks ultra-portables. AMD tente de lutter sur des terrains plus spécifiques avec notamment les APU, une gamme qui combine au sein de la même puce le processeur CPU et le GPU, autrement dit la puce graphique. Certes, Intel intègre également une partie graphique au sein de ses Core i mais ses performances restent plus modestes.

AMD_APU.jpgPour Intel, la dernière génération de processeurs Core i est basée sur l’architecture appelée Ivy Bridge qui succède à Sandy Bridge sorti il y a un peu plus d’un an. Elle apporte son lot de nouveautés avec principalement la compatibilité officielle avec l’USB 3.0 (il était temps) et aussi avec la technologie Thunderbolt initiée par Apple il y a déjà un an. Cette dernière offre des taux de transferts qui sont jusqu’à 10 fois supérieurs à l’USB 3.0 mais elle est pour l’instant encore peu répandue.

Chez AMD, on trouve surtout la dernière gamme des APU série A10, A8, A6 et A4. La gamme FX qui est censée être concurrente aux Core i d’Intel n’a pas réussi à s’imposer sur le marché par manque de performances et ce malgré une architecture revue. De fait, ce sont surtout ses APU qui sont présents dans les portables mais aussi sur les ordinateurs de bureau entrée de gamme et certains tout-en-un.

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La carte graphique ou GPU joue un rôle tout aussi important que le processeur central puisqu’elle est chargée de l’affichage des informations à l’écran. Elle est également sollicitée pour l’affichage des fenêtres sous Windows ou Mac OS. Elle est dédiée dans les ordinateurs de bureau et certains portables milieu/haut de gamme ou intégrée au processeur dans une majorité de portables et de tout-en-un. Tout comme les processeurs, son architecture joue un rôle important pour les performances. Par ailleurs, la puce graphique se charge d’améliorer le rendu des vidéos avec l’intégration d’algorithmes spécifiques ou encore d’afficher des jeux en relief. Dans ce domaine, c’est Nvidia qui est le précurseur avec sa technologie 3D Vision. AMD propose également sa propre version baptisée HD3D. Cela suppose d’avoir un moniteur compatible pour en profiter.

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Chacun des constructeurs propose également une déclinaison mobile de ses puces graphiques. À noter qu’AMD et Intel proposent également une version intégrée à leur processeur (APU pour AMD et Core i pour Intel). Pour les ordinateurs équipés de ces processeurs, le fabricant peut également proposer une puce graphique dédiée afin de répondre à des besoins plus spécifiques comme le jeu. Dans ce cas, il est possible de basculer de l’une à l’autre ou même de combiner les deux pour augmenter les performances.

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Le stockage

SSD_Sandisk.jpgL’espace de stockage ne constitue plus un réel problème désormais, d’autant que les vidéos n’augmentent plus en résolution. Sur un ordinateur fixe, la règle sera 1 To, de quoi voir venir. Sur un ordinateur portable, la moyenne tourne autour de 500 Go, ce qui est déjà bien. D’autant que cette capacité est facilement extensible par un disque dur nomade auto-alimenté qui se branche sur le port USB. Sur les portables nomades comme les ultrabooks, le disque dur classique est remplacé de plus en plus souvent par un SSD. Il s‘agit en fait de mémoire. Les avantages sont nombreux avec un accès bien plus rapide et donc un ordinateur plus réactif. Cela se sent vraiment au quotidien. Seul problème, à capacité égale le SSD est bien plus cher. Il faudra donc se contenter de 128 ou au mieux 256 Go. Pour nous, cela se justifie sans hésiter et là encore, un disque dur externe fera l’affaire pour étendre la capacité. Reste la mémoire vive qui sous Windows est généralement de 4 Go maintenant. Davantage sera inutile en dehors du jeu vidéo. Sur les modèles les plus entrée de gamme, il se peut qu’il n’y ait que 2 Go qui seront suffisants pour la bureautique.

La connectique

Port_USB.jpgLa connectique est très normée désormais aussi, mais il faut veiller à ce que rien d’essentiel ne manque. Sur un ordinateur de bureau, le problème ne se pose pas. Sur un ordinateur portable, il est nécessaire d’être plus vigilant. En dehors du WiFi qui est standard en N désormais, une prise réseau filaire Ethernet est nécessaire. Si le WiFi domestique a un problème ou si dans un hôtel il n’y en a pas, on sera paré. Pour l’affichage, une prise HDMI est obligatoire car elle permet de brancher un moniteur ou un téléviseur. Si le moniteur ne dispose que du DVI, ce n’est pas grave, il existe des adaptateurs vers le HDMI. Une prise VGA n’est pas indispensable mais permettra de se connecter à tous les moniteurs un peu anciens. L’USB est devenu la prise universelle désormais. Plus il y en a, mieux c’est et surtout il faut veiller à ce qu’il y en ait au moins une en USB 3.0. Cette norme plus rapide se répand et sera très appréciée avec un disque dur externe idoine. D’autres normes font leur apparition comme le Display Port pour l’affichage ou le Thunderbolt pour l’échange de données mais pour l’heure et sur cette génération, cela n’aura guère d’intérêt faute de périphériques compatibles. Un lecteur de cartes mémoire est évidemment obligatoire. Il doit accepter les différentes variantes de la SD, au moins jusqu’au HC (haute capacité). Les cartes micro-SD des smartphones pourront être lues par un adaptateur qui vaut quelques euros. La connectique sans fil Bluetooth est aussi de plus en plus fréquente et c’est un vrai plus, notamment pour brancher des enceintes nomades.

Le moniteur

Iiyama_G2773HDS-2.jpgUn moniteur est obligatoire pour un ordinateur de bureau et apporte du confort à la maison pour un notebook qu’il complètera idéalement. La taille ira du 21,5 pouces au 27 pouces, le plus grand étant l’idéal si la place ne manque pas et si le budget le permet. La résolution sera Full-HD dans tous les cas. Pour la qualité d’image, il y a déjà des paramètres objectifs avec la technologie utilisée. Les dalles dites TN seront généralement réactives et donc plus aptes au jeu vidéo, les dalles MVA et surtout IPS sont en général plus fidèles en termes de colorimétrie et donc plus adaptées à la photo. Mais attention aux pâles imitations et aux dalles mal réglées. Sinon, les autres caractéristiques du constructeur sont totalement fantasques. Ne vous fiez ni à la latence, ni au contraste. Même en magasin, comme ils sont réglés n’importe comment, vous ne verrez rien. En matière de moniteur, seuls nos tests peuvent réellement vous aider. La latence que nous mesurons permet de savoir si le moniteur est apte au jeu vidéo. Le contraste et la luminosité mesurés par nos soins permettent de savoir si pour la bureautique, la photo et la vidéo, c’est bon ou pas. La température des couleurs sera importante pour la photo et la vidéo. Enfin, la gestion du bruit vidéo sera essentielle pour l’affichage des films. Pour l’ergonomie, on en revient à des critères plus objectifs. Un écran réglable en inclinaison et en hauteur sera plus facile à ajuster et offrira un meilleur confort, surtout si on passe beaucoup de temps devant.

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Les Plus

  • Confort et ergonomie
  • Qualité de fabrication
  • Qualité de la transmission sans fil

Les Moins

  • Encombrement
  • Utilisation à la maison uniquement

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