On a tous en tête la façon dont on propulse les oiseaux d’Angry Birds afin qu’ils détruisent les cochons qui ont volé leurs œufs. Son éditeur, Rovio, semble procéder un peu de la même façon avec le personnel car il va se séparer de 16% de ses effectifs. Même si on les apprécie, quand on connait ces jeux, on se dit que ça doit représenter 3 ou 4 personnes. Pas du tout ; figurez-vous que ce sont 130 personnes qui vont se retrouver sur le carreau. Dans le rouge, Rovio ? Pas vraiment. Les bénéfices nets sont passés de 55 à 27 millions d’euros. C’est sur, perdre plusieurs dizaines de millions d’euros sur un exercice fiscal, ça doit faire un peu mal mais visiblement, les dirigeants ont choisi de voir le verre à moitié vide (-28 millions d’euros) que le verre à moitié plein (27 millions d’euros dans les fouilles) pour des jeux qui sont un tout petit plus simples à développer qu’un Assassin’s Creed, un GTA ou n’importe quel blockbuster sorti depuis que le jeu vidéo existe.
