Le titre de cette news est à peine croyable. EA, qui est tombé dans le trouble obsessionnel compulsif des DLC payants, des micro-transactions et surtout – vu qu’on parle des Sims – des disques additionnels, EA donc, va proposer des mises-à-jour gratuites. À raison d’une par mois, les joueurs pourront télécharger des nouveautés jusqu’en décembre. On sait déjà de quelle nature elles seront.
Tout commence dès maintenant avec les fantômes, ce qui est une réelle nouveauté. Un Sim décédé pourra encore être joué, avec évidemment de nouveaux pouvoirs et un certain rapport avec les éléments qui l’ont tué. On pense évidemment au Sim mort brûlé dans sa cuisine parce que les équipements de sécurité n’auront pas été installés.
Le mois prochain, ce sera l’apparition des piscines. On imagine évidemment une imbrication entre les fantômes d’octobre et une nouvelle façon de mourir. Rappelons que pour tuer un Sim assez facilement, il suffit de construire une piscine et de retirer l’échelle de sortie afin de le tuer par épuisement.
Pour décembre, de nouveaux métiers feront leur apparition.
On ne peut que se réjouir donc de… Non, attendez une minute. Je connais bien les Sims, enfin, les Sims 2. J’avais traduit un guide interminable sur l’extension sur les animaux. J’ai ainsi découvert un jeu aux rouages extrêmement complexes, où un simple objet, comme une super machine à café, permettait de lancer des fiestas qui duraient 36 heures, pour peu que le Sim qui invitait ait de bonnes statistiques et qu’il ait le bon équipement dans sa maison. Mais c’était incroyablement stratégique, contrairement à ce que l’on pourrait croire.
Et là, qu’est-ce qu’on découvre. Que les piscines arriveront le mois prochain et que tous les métiers ne sont pas encore dispos. Sous couvert de gratuité, EA nous propose encore un jeu morcelé, pour des raisons inconnues. Jeu non fini ? Conditionnement des joueurs pour qu’il comprenne que les mises-à-jour seront mensuelles. Mais, on l’imagine, payantes dès janvier.
Les Sims, pour moi, c’était un jeu à l’ADN solo. Il le reste, sur la forme. Dans le fond, il faut absolument être connecté.
