SteelSeries Kana : plus simple, moins sophistiquée

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La SteelSeries Kana reprend la forme de la Sensei dans une déclinaison moins sophistiquée. L’écran de réglage disparait, il n’y a plus qu’un bouton par flanc et le capteur est optique. De même, les réglages ne sont plus aussi pointus et le revêtement est plus banal. Pour autant, c’est une excellente souris au prix auquel elle est proposée.

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La forme de la SteelSeries Kana est identique à la Sensei, il n’est donc nécessaire de revenir dessus. C’est une souris ambidextre au confort idéal et à la préhension parfaite. La molette n’est pas la même que sur la Sensei. Son revêtement caoutchouc est tout aussi agréable mais les crans de défilement ne sont pas aussi marqués. On peut d’ailleurs le préférer. Cela a aussi pour effet que la fonction bouton est plus précise. Sur le côté, il n’y a plus qu’un bouton par flanc. En soi, ce n’est pas dramatique sauf que les designers danois on fait un faux pas. Ciel ! Ayant sans doute cédés à une préoccupation plus esthétique, Ils ont produit des arrêtes tranchantes sur le dessus et le dessous du bouton ce qui fait déjà qu’au repos la position du pouce est moins confortable et cela s’accentue en appuyant dessus. Ce n’est pas rédhibitoire mais de la part de SteelSeries, on ne s’attendait pas à cela.

Avenante quand même

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Sous la souris on retrouve la même largeur de patin qui garantit une glisse parfaite. La matière en plastique brillant est un moins avenante que sur la Sensei mais la Kana existe en noir et en blanc. La version noire est plus attractive à notre avis d’autant que molette et bouton de switch CPI s’illuminent en orange. Le câble est toujours tressé avec mémoire de forme. En revanche, la Kana perd l’écran de réglage sous la souris et il faudra donc passer par le pilote pour paramétrera la souris. Il est bien fait mais cela reste un pilote.

L’optique c’est bien aussi

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Le capteur optique va jusqu’à 3200 CPI ce qui est plus que suffisant. En revanche, le réglage CPI se fait par étapes de 400, 800 et 1600. Si le réglage à l’unité de la Sensei est un peu too much, ici ce n’est pas assez. L’USB est accéléré à 1000 Hz ce qui est parfait aussi.

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Dans la pratique, la souris ne nous pas parue moins précise que la Sensei. Quelle que soit la vitesse du mouvement et la brutalité de l’arrêt, la Kana suit sans latence. Disons qu’about de deux semaines d’usage intensif alterné entre les deux souris, on trouvera peut-être que la Sensei est un peu plus fluide dans l’absolu. C’est plus une impression subjective qu’autre chose mais si on donne le choix sans regarder le prix, c’est la Sensei qui l’emporte. En revanche, le confort est identique à l’exception des boutons latéraux auxquels il faut s’habituer. La Kana est aussi d’un tiers plus légère avec 72 grammes ce qui eut être un avantage ou un inconvénient selon les préférences de chacun.

SteelSeries Kana : le juste prix

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Le dilemme est donc de taille. Certes, la Sensei en métal est plus belle et plus valorisante. Certes, elle est un peu plus agréable à l’usage aussi. Certes, on peut la paramétrer très finement sans pilote mais est-ce que cela vaut un écart de prix de 40 euros ? C’est vraiment difficile à décider. Disons que ceux qui ne veulent pas investir d’avantage seront très bien servis par la SteelSeries Kana. Les autres préféreront la Sensei.

Retrouvez tous les tests de périphériques PC dans nos pages.

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9/10

Les Plus

  • Forme idéale
  • Bonne précision
  • Confort et prise en main

Les Moins

  • Boutons latéraux peu confortables

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