Ce n’est plus un secret pour personne, la biographie autorisée du cofondateur d’Apple est déjà un succès de librairie partout où elle est disponible. Il faut dire qu’elle contient certaines confidences et révélations fracassantes sur cette figure emblématique de la Silicon Valley. Ainsi le site du Nouvel Observateur rapporte quelques-uns des secrets du géant à commencer par le fait qu’à l’âge de douze ans, Steve Jobs construit un fréquencemètre à partir de composants électroniques que Bill Hewlett (cofondateur de HP) a accepté de lui donner après un long coup de fil.
Autre révélation, en 1971, avec son ami Stephen Wozniak (qui deviendra le co-fondateur d’Apple), il imagine une Blue Box numérique, appareil permettant de téléphoner n’importe où gratuitement en exploitant une faille dans le réseau téléphonique découverte par John Draper. Comme pirates, Steve Jobs prit le pseudo de « Oaf Torbark » et Stephen Wozniak de « Berkeley Blue ». En 1976, les deux compères décident de créer leur propre société. Alors qu’ils cherchaient un nom, Steve Jobs proposa le simple « Apple » : « J’étais dans ma phase ‘pommes’ de mon régime végétalien. Je revenais de la plantation de pommiers. Je trouvais ce nom sympathique et pas intimidant », explique-t-il à son biographe Walter Isaacson.
On découvre aussi que quelques mois avant le lancement de l’iPhone, Steve Jobs a décidé de revoir intégralement le design du téléphone. Une décision qui implique une révision de la partie technique : « Les gars, vous vous êtes tués pour réaliser ce design durant ces neuf derniers mois, mais nous allons le changer. Nous allons tous devoir travailler nuits et week-ends, et si vous voulez on peut vous distribuer des pistolets pour que vous nous tuiez maintenant. Ce fut un des moments chez Apple dont je suis le plus fier », raconte Steve Jobs.
A propos de son concurrent de toujours, Bill Gates/Microsoft, Steve Jobs n’était pas tendre même si la hache de guerre semblait depuis longtemps enterrée entre les deux hommes « Bill Gates est un homme d’affaires. Gagner des parts de marché était plus important pour lui que réaliser des chefs-d’œuvre. Au final, il est devenu l’homme le plus riche du monde. Ils nous ont complètement pillés [avec Windows] parce que Bill Gates n’a pas de scrupules. Le seul problème avec Microsoft, c’est qu’ils n’ont pas de goût. Ils n’ont pas d’idées originales et ils n’apportent pas beaucoup de culture dans leur produit ».
Mais le vieux lion conservait pour Android ses flèches les plus acérées : « Je me battrai jusqu’à mon dernier souffle, et je dépenserai chaque penny des 40 milliards [de dollars] d’Apple qui sont à la banque pour rectifier cela. Je vais détruire Android car c’est un produit volé. Je suis prêt à une guerre thermonucléaire. […] On vous a pris la main dans le sac. Négocier ne m’intéresse pas. Je ne veux pas de votre argent. Si vous me donnez 5 milliards de dollars, je n’en veux pas. Je veux que vous arrêtiez d’utiliser nos idées dans Android, c’est tout ce que je veux. »
Steve Jobs envisageait aussi de réinventer la télévision : « J’aimerais créer une télévision intégrée très facile à utiliser […] Les usagers n’auront plus à se battre avec des télécommandes complexes pour des lecteurs de DVD et des chaînes câblées ». Selon son biographe, il voulait « faire pour les téléviseurs ce qu’il avait fait pour les ordinateurs, les appareils pour écouter de la musique, et les téléphones : il voulait les rendre simples et élégants ». Peu avant de mourir, Steve Jobs a affirmé à Walter Isaacson : « J’ai trouvé la solution », sans plus de précision.
Enfin Steve Jobs avait une grande admiration pour le fondateur et PDG de Facebook, Mark Zuckerberg : « On parle de réseaux sociaux au pluriel, mais il n’y a personne d’autre que Facebook. Facebook qui domine tout ça. J’admire Mark Zuckerberg. Je l’admire pour ne pas avoir vendu son entreprise et pour vouloir construire une entreprise. J’admire cela, beaucoup. » La suite, dans la biographie disponible au prix de 25 €.
