Non, Suicide Squad n’est pas une DAUBE !

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suicide squad

Comme avec Batman v Superman, les médias du monde entier crachent sur la nouvelle itération du DC Universe, Suicide Squad. Pourquoi ?

Télérama, VanityFair, Rotten Tomatoes, Le Journal du Geek, on en passe et des meilleurs… Tous ont détesté Suicide Squad , le nouveau film du DC Comics Universe, qui compte bien concurrencer Marvel sur son propre terrain. Triste ironie du sort, puisque ces mêmes médias ont littéralement craché sur le précédent film de la saga, Batman v Superman, avec la même ferveur et la même haine. En quel honneur ? On ne sait pas. On ne sait pas car Batman v Superman était très objectivement un bon film, qui a certes subi les affres d’un montage un peu trop raccourci, mais en aucun cas raté. Si le film peinait en effet à faire tenir sur 2h30 (la durée demandée par la production pour ne pas stopper le grand public) l’équivalent de 5 trames scénaristiques différentes, il assurait dans bon nombre de domaines : la représentation des personnages, l’ambiance générale, les scènes d’action, les métaphores et comparaisons, le style visuel et surtout, l’introduction de tout un univers à suivre. Le réalisateur, Zack Snyder, avait donc rendu une belle copie malgré les demandes incessantes des producteurs et du public. Du coup, pourquoi un tel tollé ? La cause coule de source : le grand public.

batman v superman

En misant sur une confrontation entre deux héros implantés dans la pop culture (ils ne l’étaient pas auparavant, lorsque les comics étaient une occupation pour « nazes », « reclus » et autres « victimes »), Zack Snyder était attendu au tournant : il devait en effet satisfaire tout un monde qui ne connaissait pas réellement les deux super-héros. Il savait qu’ils existaient oui, qu’ils apparaissaient dans quelques films, qu’ils faisaient au final partie des meubles. Et voilà. C’est à peu près tout ce que le spectacteur lambda connaissait de Batman et Superman. Ni plus ni moins. Ainsi, le réalisateur de Watchmen devait à la fois introduire deux personnages somme toute inconnus du sacro-saint grand public tout en faisant plaisir aux fans, aux vrais, ceux pour qui Superman et Batman avaient une réelle consonance, un sens réel, quelque chose à représenter. Au final, le réel problème du film, c’est sa volonté à vouloir s’ouvrir au monde. Monde qui n’en a que faire du travail fourni à propos de la recherche concernant l’univers des comics. Du coup, on s’est retrouvé avec des spectateurs hébétés, qui étaient venus voir un film de super-héros à la Marvel, c’est à dire avec des blagues pas franchement drôles toutes les 3 minutes, des punchlines provoquant des rires forcés, et une action constante.

civil war

Du coup, lorsque Batman v Superman a voulu implanter une certaine profondeur scénaristique en recourant notamment à une métaphore de l’Homme contre Dieu, à des flash-forward introduisant des personnages de films futurs, à une dystopie imaginaire, à un background non-explicité ajouté volontairement pour donner de la consistance à l’univers, le grand public ne l’a pas apprécié. Car d’après eux, c’était trop brouillon, pas assez bien expliqué, trop « segmentaire ». Il faut dire que Marvel n’a pas forcément fait que du bien aux films de super-héros. On l’a par exemple vu avec Civil War, qui ne reprend aucunement toute la complexité du comics éponyme et qui, du coup, force les spectateurs à suivre un film simple et sans fioriture. Bref, nous n’allons pas nous aventurer plus loin sur une critique de Batman v Superman, dont la version longue est sortie en Blu-ray et DVD il y a très peu de temps. Car oui, le sujet dont il est question ici, c’est bien Suicide Squad, et pourquoi les médias font comme avec Batman v Superman : du bashing.

D’un film sombre à un joyeux délire

Ainsi, Suicide Squad a été annoncé en fin d’année dernière, c’est à dire avant la sortie de Batman v Superman. La première bande annonce du Comic-con était sombre et diablement bien foutu, avec une reprise de I Started A Joke des Bee Gees méconnaissable. Vous savez quoi ? Au lieu de nous perdre dans des mots, montrons plutôt des images.

La première bande-annonce demeurait alors classique, mais très originale pour un film de super-héros. Pour une fois, on allait mettre en scène des super-vilains, ensemble. Un véritable bonheur. Mais entre temps, Batman v Superman est sorti. Et ces mêmes médias, qui critiquent tant Suicide Squad , se sont empressés de descendre en feu le film, car « trop sérieux », « pas à la hauteur », « avec un combat entre Batman et Superman qui dure 8 minutes, montre en main« … On en passe et des meilleurs, là encore. Du coup, la production a expressément demandé à tous les ressortissants du projet de retourner sur le tournage, pour ajouter humour et autres blagues potaches. Comme les Marvel quoi. Parce que oui, les Marvel, ça marche. Forcément, puisque le grand public est servi, et non pas les fans. On est donc passé de cette première bande annonce à un dernier trailer qui a renié toutes les origines du film.

Des blagues. Une soundtrack composée de rap, de rock, d’une playlist « fun », « décomplexée », « résolument dans l’ère du temps ». Et beaucoup d’action. Ainsi, toute la gravité instaurée dans le premier trailer s’est évaporée et a laissé sa place à une décontraction forcée, qui n’avait rien à voir avec le projet original. Le Journal du Geek a d’ailleurs très bien résumé la situation dans son article, que nous vous invitons à lire pour en savoir plus sur la production du film. Avec un tel virage à 180° (à cause des médias et critiques en tout genre, merci de nous avoir gâché notre plaisir), il était évident que Suicide Squad n’allait pas garder la même qualité du début à la fin.

suicide squad cereales

Le bashing, effet de mode ou véritable haine ?

Ainsi, si le film n’est pas un chef d’oeuvre, il n’en reste pas moins un titre très agréable. Déjà, la vision de David Ayer, le réalisateur du métrage, a été (un peu) respectée, malgré les divers rajouts qui ne collent en rien au projet initial. Le style visuel est encore inédit dans les films de super-héros, avec une atmosphère sombre et des couleurs lumineuses par ci et par là. Suicide Squad en profite d’ailleurs pour mettre en place des personnages malgré tout attachants, alors qu’on ne les voit au final que 2h10, soit la durée du film. Emportée par une Margot Robbie en feu, qui n’hésite pas à assumer tous les rôles, de la folle dingue à la gentille fifille, cette délicieuse équipe pose les bases pour des personnages que l’on verra sûrement beaucoup dans les prochaines itérations du DC Comics Universe. Will Smith se relève du bon paquet de films qu’il a raté durant cette dernière décennie, Joel Kinnaman prend le rôle du bon meneur d’homme, Cara Delevingne débute sa carrière d’actrice de bien jolie façon et Jared Leto, campant le rôle du Joker, propose une vision assez fraîche du personnage culte. Loin d’être à la hauteur de Heath Ledger néanmoins, mais là encore, c’est logique : le Joker est là pour rester des années, et pour s’implanter insidieusement dans l’univers de DC Comics. Il est donc logique de l’avoir assez peu vu dans Suicide Squad.

Au final, le plus grand problème du film, c’est son aspect fourre-tout indéniable. Dans les grandes lignes, Suicide Squad est plutôt agréable, avec un panel de personnages travaillés, des situations sympathiques, un synopsis de base plutôt bien foutu et surtout, une ambiance incroyable. Mais il a été quelque peu gâché par la volonté de la production à apporter un film plus grand public qu’il n’aurait fallu qu’il soit. Si le film n’est pas la hauteur des attentes, c’est uniquement de la faute du spectacteur lambda. De sa faute car Suicide Squad n’assume pas son côté « équipe de super-vilains, de vrais méchants », rendant au final ces « méchants » gentils pour le bien du monde. De sa faute car au lieu d’obtenir un film sombre, froid, calculateur et violent, l’on se retrouve avec une soundtrack pétaradante aux sonorités rap et rock qui n’ont réellement rien à faire dans l’univers DC Comics. De sa faute également car, poussée par l’appât du gain, la production a voulu suivre les critiques des fameux médias qui n’y connaissent au final rien, qui crachent sur des produits finis par rapport à leurs petites idées reçues de base. Comme si la vision d’un film se basait sur l’attente d’un public, ou sur ce que fait la concurrence. Et enfin de sa faute, car la Warner Bros a voulu faire un film politiquement correct en nous vendant des personnages impolitiquement corrects. Ce n’est pas une surprise s’il n’y a pas une goutte de sang dans tout le film, si la scène du Joker visible juste ci-dessous a été supprimée, sans doute car il donnait une claque à Harleen Quinzell, et si les super-méchants deviennent au final des super-gentils, poussés par le pouvoir de l’amour et de la rédemption.

D’un point de vue subjectif, je ne peux pas m’empêcher de penser ce à quoi le film aurait ressemblé si toute cette pression n’avait pas eu lieu. Car oui, Suicide Squad a tout d’un bon film, loin des attentes placées en lui par les fans (et par extension, par le grand public), mais également loin du désastre total annoncé. Un autre des problèmes du film, c’est de ne jamais aller au bout des choses. Par le biais de petites références et de flashbacks tout au long du film, on SAIT de source sûre que tout était prévu dans le montage initial. On a par exemple récemment appris que le Joker avait perdu près de 20 minutes au montage final, que l’origine de la relation entre Harley Quinn et ce dernier aurait dû durer bien plus longtemps, que la scène visible ci-dessus n’est jamais apparue dans la version sortie au cinéma…

Pour conclure, Suicide Squad possède toutes les qualités d’un blockbuster et d’un film de super-héros moyen. Il ne brille pas par son excellence, mais n’est en aucun cas la daube annoncée par tous les médias. En un mot, c’est juste DOMMAGE. Suicide Squad avait tout d’un film culte, excellent à tous les niveaux, profond, violent, capable de donner une véritable consistance à l’univers DC Comics, loin des Marvel édulcorés, plats et trop lisses. Mais par la faute de l’appât du gain et de la pression aussi bien médiatique que morale, Suicide Squad n’est pas parvenu à s’émanciper du sacro-saint film de super-héros plein de bonnes intentions. Il est en vérité devenu la vitrine d’un genre qui, peu à peu, décline.

Cet article est un texte purement subjectif d’un rédacteur qui n’est en aucun cas parole d’évangile. L’ambition ici n’est que de donner son avis. Ainsi, n’hésitez pas à intervenir dans les commentaires ci-dessous, afin que l’on puisse débattre sur le film.

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24 COMMENTAIRES

  1. « Cet article est un texte purement subjectif d’un rédacteur qui n’est en aucun cas parole d’évangile.  »

    cet article digne d’un fanboy sans aucune objectivité, incapable de voir les vrais problèmes qui plombent ces deux films…

  2. Je n’ai jamais commenté ici, je me contentais de lire vos news.
    Là, j’ai envie de réagir et de vous féliciter pour cet article car je rejoint votre analyse.
    L’impact des avis « grand public » sur les œuvres cinématographiques devient pénible… on passe à coté de ce que veulent exprimer les réalisateurs auxquels ont coupe les c…
    Bref, bienvenue dans le cinéma 2.0 :/

  3. Le film est bien… parce qu’il aurait pu être mieux ?
    Si l’analyse contextuelle est juste (les codes instaurés par Marvel, la pression des boîtes de production, l’avant/après BvsS…), malheureusement le film n’est pas bon au détail comme au global, et vous avez donné tous les arguments pour justifier cela, le bashage est parfois injuste mais les critiques qui le sous-tendent ne partent pas de n’importe quoi non plus.

    • Bien évidemment, la vérité se trouve toujours dans l’entre-deux. Je pense que le constat commun de l’ensemble des critiques, c’est que le film est décevant. Certains le digèrent donc plus mal que d’autres…

  4. Il est vrai que le Joker manque beaucoup : j’attendais tellement plus de l’histoire de sa relation avec Harley, et finalement on a droit a des petits flashblacks parfois maladroitement montés. Il est aussi vrai que les personnages ne sont pas tous « méchants », et chacun n’a pas le droit au traitement de faveur de Harley et Deadshot. On ne le peut pas en cette durée, mais reduire le nombre de personnages aurait iffert moins d’inégalités. Également, on distingue deux parties (en gros) : la première plus brouillone avec des presentations individuelles peut être trop longue. La deuxième est plus reposante lors de la mission. La musique rythmée ne me derange pas, car cela change du genre. Mais il y a deux visions différentes au lieu d’un parti pris. L’intrigue se retrouve quelque peu confuse. En tout cas, mention spéciale à Margot Robbie qui offre avec son charisme un excellent personnage. Néanmoins, cela reste un bon divertissement, visuellement très beau. Loin des dires négatifs au possible. A voir pour découvrir ces nouveaux personnages. J’avoue qu’une version longue ne serait pas de refus, mais il ne faudraitnpas que cela devienne une habitude chez Warner. Le réalisateur affirmera sans doute plus tard s’il s’est trouvé dans le cas de Snyder. Mais Film plaisant !

  5. « Si le film n’est pas la hauteur des attentes, c’est uniquement de la faute du spectacteur lambda. »
    Oh oui, vilain spectateur lambda qui n’a pas le droit de critiquer DC, juste celui de bien la boucler et d’accepter sans broncher des productions honteuses comme BvS (« très objectivement un bon film » ? Quel genre de journaliste peut affirmer pouvoir délivrer un avis « très objectif » ?)
    Si Marvel réussit dans ce qu’il fait, il ne faut pas oublier que le MCU se trimballe des paquets de daube derrière lui (Daredevil, Hulk, Thor, et j’en passe.) Mais au moins Marvel a su imposer sa vision du comics au lieu d’essayer de singer la concurrence sans retenue.

    • Quand je lis que BVS c’est nul parce que c’est pas un film Marvel ça prouve que certaines personnes sont à côté de la plaque. Marvel a part une ou deux exception près, c’est le même film photocopié f qu’ils nous servent à chaque fois.

  6. Vous y allez fort avec « productions honteuses comme BvS ». Surtout que la version longue, plus proche de la vision du réalisateur, gomme à peu près tous les défauts de la version cinéma, à savoir, le manque de clarté, l’enchaînement continu des scènes, le manque d’explication etc etc.
    Et oui, Marvel se trimballe des paquets de daubes. Très subjectivement, j’affirme et je crie que Man of Steel, BvS et Suicide Squad sont bien plus excitants que toute la phase 1 et 2 du Marvel Cinematic Universe :)

  7. j’ai vraiment apprécié cet article. Il ne parle pas du « vilain spectateur lambda » , mais de la position que prend le cinéma ( accompagnée par nombre de journalistes) en prenant trop en compte certains aspects, liés aux idées reçues, afin de satisfaire le grand public.
    Et là, c’est le drame….*ton M6*.
    Me concernant, la version longue de BvS de Snyder, est excellente. Sombre ? Oui, très justement.

  8. Rien à foutre! DCwarner ne sait pas où il en est et où il va! Tout ce qu’ils font est nul. C’est zack snyder et sa bande qui sont le problème. Steve, t’as pas honte de jeter la pierre aussi subjectivement sur la cinéphilie? Pour ta gouverne, ton « Grand public » avait adhérer quasi-unanimement à la trilogie Darkknight de Nolan, pourtant très sombre et dépourvue de blagues. Donc aujourd’hui, si parceque ce même public dit NON à ce qu’on la serve du concentré de n’importe quoi, ça voudrait dire qu’il est « hynoptisé » par Marvel??? L’univers ciné Marvel n’éxistait-il pas à l’époque ou Nolan cassait la baraque avec sa trilogie???? Cet article est dépourvue de sens et de toute objectivité, le vrai problème résidant sur le fait que le catalogue DC à été remis en de mauvaises mains. Et quand je le dis, j’épargne personne : Acteurs non-passionnés, producteurs opportunistes et véreux, réalisateurs imcompétents et scénaristes débiles qui profanent carrément le matériau de base. La coordonation de cet univers aurait dû être confiée des le départ à Nolan et on aurait eu beaucoup mieux que ça.

    • C’est encore une fois en parfaite subjectivité que tu dis « tout ce qu’ils font est nul ». Personnellement j’ai adoré Man of Steel, Batman v Superman et Suicide Squad, comme beaucoup d’autres gens. Et en ce qui concerne The Dark Knight, ça a beau être Batman, ce n’est pas du super-héros, c’est un film d’action à la Nolan. Et mon avis, qui n’est pas si humble en tant qu’artiste, c’est que les films de DC ont une âme bien plus présente que ceux de Marvel, et ce, malgré tout ce qu’on peut en dire.

    • Je ne suis pas d’accord, parce que déjà Batman begins est sorti 3 ans avant Iron Man 1, et The Dark Knight en même temps. La hype Marvel n’avait pas encore commencé, et lorsque The Dark Knight Rises est sorti, Nolan ressortait d’Inception et le grand public s’était habitué à ses blockbusters sombres et complexes, donc il avait une sorte de ‘joker’ (ah, des barres). Et c’est lui-même qui a refusé de reprendre la suite des opérations chez DC.
      Or, BvS est sorti 4 ans après, et suivait un Man of Steel moyen, mais qui ne s’était pas fait bâcher comme ses deux suites aujourd’hui. Le problème est évident : Warner.
      Snyder avait fait un film excellent de 3h. Seulement, avec 2h30, on peut mettre une séance de plus par journée. Donc : pouf ! Un quart du film envolé. Evidemment, il est moins compréhensible et contient des problème de scénario évidents mais on table sur l’hystérie des fans. Damned ! Le film se fait lyncher. Au lieu de reconnaître son erreur, elle en déduit que c’est de la faute de Snyder qui a fait un film trop sérieux, et rajoute plein de blagues à Suicide Squad grâce à un reshooting à 15 millions de dollars, et enlève des scène jugées trop sombres pour le film (comme celle montrée plus haut). Et comme si ça ne suffisait pas, sur certaines scènes sombres, en prison par-exemple, on va rajouter du White Stripes ou autres pour que ça fasse cool, alors que ça fait plus ‘pas-à-sa-place’ qu’autre chose. Et vous savez quoi ? Ça se plante encore.
      Je parierai presque sur le fait que Suicide Squad ne fera pas plus de 600 millions de dollars de recettes. BvS profitait du fait qu’il y ait deux icones immenses du comics en général, et il n’a pas atteint le milliard.
      Tout ceci me fait très peur pour la suite : Warner fait du sombre, ça foire ; Warner fait du fun, ça foire. Je vois ce qu’il pourrait faire d’autre. Le mieux serait de ne rien faire, car apparemment, c’est de cette manière que les films seraient les mieux. Car le pire, c’est que les films ne sont pas mauvais : mais décevant. Car à chaque fois, le public se rend compte qu’il est passé à rien d’un film excellent : certains moments de bravoure de BvS et de Suicide Squad en sont les parfaits exemples (l’explosion du tribunal dans BvS, l’histoire d’Harley Quinn dans Suicide Squad).

    • Mdr. Snyder a 100 mieux compris Batman que Nolan, rien que la scène ou i lse bat contre les homes de mains de Lex Luthor, le prouve.

    • La trilogie Nolan je trouve ça surcoté, je cherche encore le rapport avec Batman dans ses films, ya que le second opus qui est potable.

  9. Oui Steve! Mais saches que le prod éxécutif n’a pas d’impact artistique dans un film. Quand à David S. Goyer, il n’a pas écrit le scenar seul, puisqu’il l’a fait avec Snyder, et même qu’ il a avoué(indirectement) dans une interview dont j’ai plus la source que chaque mauvaise idée venait de ce dernier : 1)L’idée d’un Batman vieux qui rencontre Sup, totalement contradictoire aux comics, où Clark devient superhéros longtemps avant Bruce, et ils combattent côte à côte pendant des années avant de finalement s’affronter dans l’arc de Frank Miller, donnant plus de sens, de sérieux et de teneur à leur mésentente, pas tiré dans la soupe comme dans BvS. 2)la scène sotte qui nous prend pour des cons où Bruce Wayne se deplace à Metropolis pour donner l’ordre à ses employés de quitter l’immeuble pourtant sensés voir le danger de leur situation en temps réelle. 3) L’enquête de Clark Kent sur Bruce Wayne qui nous prend également pour des cons car normalement c’est improbable et absurde que Clark n’ait jamais entendu parler du justicier de la ville voisine pourtant ce dernier a quand même 20 ans de carrière. 4)Introduire, Bacler et ridiculiser l’un des plus importants ennemis de Superman en la personne de Doosmday qui meritait un film entier consacré à lui, c’est toujours l’idée de Snyder… et on n’en finirait pas ! Faut qu’on arrête de dire n’importe quoi! Les scenar et réalisations de l’univers ciné DC sont nauséabonds et ils ont prouvé encore avec Suicide Squad qu’ils n’ont vraiment rien à proposer et n’ont pas de véritable plan d’action pour la conquête du public… Ca me rend d’autant plus amer, moi fan de comics DC, voyant le gachis qu’ils font du catalogue en or qu’ils ont entre les mains …

    • Non mais d’accord, j’entends ce que tu dis mais on peut tout de même avoir une vision personnelle des comics non ? Bien évidemment que Snyder n’allait pas calquer les comics pour faire un film, sinon cela impliquerait notamment le concept de multivers… Il y a tout un tas de scènes « sottes » mais il faut aussi relever les bonnes idées du film.

  10. D’accord avec l’article. Je le sentais venir lorsque j’ai appris que de nouvelles scènes allaient être tournées. J’étais furieux du lynchage critique du film « Batman V Superman ». Un film qui proposait une réflexion sur l’impact des super-héros dans la vraie vie, qui parlait de politique, de la concentration des pouvoirs en un seul homme, de mythologie grecque et chrétienne etc. Il était à lui seul, dans le fond, bien plus intéressant que la dizaine de films Disney-Marvel qui l’ont précédé… Ce n’était pas un film popcorn et j’en étais très content… Je ne suis donc pas surpris que la Warner ait mis du « fun » et du « cool » dans l’univers de Suicide Squad. C’est déprimant. C’est comme si on n’aurait pas le droit de faire des films de super-hros pour adultes… Je boycotte les Disney-Marvel depuis. J’aime bien Marvel mais en BD uniquement. J’en ai assez soupé de leurs productions industrielles.

  11. Mon problème avec ton article, c’est qu’il faut cesser d’accuser le public et Marvel pour les « échecs » de DCwarner. C’est pourquoi j’ai pris l’éxemple de la trilogie Nolan qui avait eu plus de succès critique et public que plusieurs Marvel. Moi personnellement je n’ai jamais été fan de Marvel ni en comics, ni au ciné, et s’il faut sélectionner parmi la filmographie de Marvel depuis 10 ans maintenant, j’encenserais au plus 05 films, pas plus. Le public ne veut donc pas qu’on se moque d’eux tout simplement, ce qu’a compris DisneyMarvel depuis le début en proposant quelque chose propre à lui, sans essayer de péter plus haut que son trou du cul! De l’autre côté, t’as Snyder qui te vante le combat du siècle pour finalement t’offrir un combat mou de 12 min à peine après 02h14 de galère scénaristique et visuelle. Le « Grand Public » n’a rien à voir avec les choix douteux de Warner, ils n’ont qu’à s’en prendre à eux même et nous offrir des vrais films inspirés du Matériau de Base d’origine, ton concept de Multivers étant hors-sujet ici, et ne justifiant pas les voies stupides empruntées par la Warner qui ont pondu ses scénarios incohérents et grotesques.

    • Un combat mou ? On a pas du voir le même film et un combat entre Batman et Superman ne peut pas durer une demi heure. Faut arrêter de dire des anneries. Civil War, ça c’est du foutage de gueule désoler.

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