Réel univers où l’on peut interagir de manière instantanée avec de vraies personnes : les tchats de jeux en ligne. La DGSE a décidé de jeter un oeil à cela.
Outre les services de messagerie instantanée tels que Messenger, WhatsApp, Instagram et j’en passe, les jeux vidéos en ligne détiennent eux aussi leur tchats, et certains les utilisent à des fins plus que malsaines.
DGSE : Un réel monde virtuel
On ne rigole pas avec le monde virtuel. On sait tous qu’à chaque aspect communautaire d’une innovation, il y a toujours le revers de la médaille. Effet de groupe ou pas, bon nombre de personnes sont malintentionnées et profite de ces canaux de communication afin de pouvoir arriver à leurs fins. Depuis quelques temps maintenant, les services de police et la DGSE (Direction générale de la Sécurité extérieure) ont dû faire face à un nouveau type d’infraction : la cybercriminalité. Une infraction pénale qui se démocratise depuis l’accès à l’informatique. Les jeux comme Fortnite, League of Legends, Counter-Strike ou encore Word of Wacraft sont visés. Le but principal étant de trouver un moyen astucieux de récupérer un maximum d’échanges textuels afin de cibler, retrouver, remarquer des comportements de cybercriminalité, où des personnes tenteraient de détourner l’activité principale d’un chat gaming.
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La DGSE a plus d’un tour dans son sac. En effet, cette dernière propose des stages de six mois visant clairement un public de gamers. « Il s’adresse à un public de geeks, qui pourraient être tentés par une première expérience professionnelle au sein de la Direction Centrale de la Sécurité extérieure ». Elle a de plus bénéficié d’une augmentation conséquente de son budget afin de justement pouvoir recruter des ingénieurs. Patrick Pailloux, directeur de la DGSE, dit chercher des gens créatifs afin de trouver de nouveaux moyens pour stopper la cybercriminalité et arrêter les gens qui peuvent être « extrêmement violents, cachés ». Une mise en place plutôt judicieuse. En attendant de voir si elle portera rapidement ses fruits.
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