À la lecture du titre de cette news, vous vous dites probablement qu’on va parler d’un pays lointain, où le terme « libertés individuelles » est une chimère. Eh bien non, on parle de l’Angleterre.
Philip Danks vient en effet de prendre cher mais il a poussé le bouchon de l’énervement des ayants droits assez loin. Danks n’est pas simplement un type qui rippe des DVD et des Blu-ray, il va dans les salles de ciné, filme et diffuse ensuite ce qu’il a enregistré sur le net. C’est évidemment ce que déteste le plus l’industrie du cinéma. Là, en l’occurrence, il a filmé Fast and Furious 6. Mais bien qu’il ait admis ses torts, son palmarès ne s’arrête pas là. Il vendait aussi des copies physiques de ses « œuvres » pour 1,5 livre sterling. Un combo assez complet donc.
Il a donc pris 33 mois de prison. Ses nouveaux amis seront donc la lie de l’humanité britannique sans délit d’atteinte aux personnes. À la place de l’industrie du cinéma, je n’en aurai pas tiré grande gloire. Mais là, non. Certaines associations d’ayants droits se sont félicitées de l’efficacité du système afin de mettre les contrefacteurs devant des tribunaux afin de servir d’exemple. On a beau retourner le truc dans tous les sens, Danks est difficilement défendable. Mais se réjouir qu’un mec de 24 ans aille en prison, c’est quand même assez détestable.
