Twitter : avertissement au deuxième trimestre

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C’est la période des chiffres… Plus précisément des mauvais chiffres ! Après Orange, c’est au tour du célèbre Twitter de décevoir…

Le réseau social au nombre limité de caractères vient de dévoiler ses chiffres, et ils ne sont pas fabuleux. En effet, le groupe voit son chiffre d’affaires chuté, alors qu’il a essayé de tout mettre en œuvre pour rester à flot… Nous vous expliquons l’affaire Twitter.

Une baisse incontrôlable

Les chiffres publiés par Twitter sont en demi-teinte. En effet, il a réussi à réduire le nombre de ses pertes durant le deuxième trimestre. Elles sont désormais de  107,2 millions de dollars contre 136,7 millions un an plus tôt. Mais, voilà que les revenus sur la même période sont inférieurs aux attentes et s’affichent à 602 millions de dollars. Son chiffre d’affaires n’a pas de quoi faire le malin non plus : il est au rythme le plus faible depuis son introduction en bourse il y a trois ans, soit en 2013.

Le troisième trimestre ne s’annonce pas plus joyeux : Twitter prévoit une fourchette entre 590 millions à 610 millions de dollars, ce qui est un peu moins que les prévisions des analystes qui estimaient jusqu’aux 678 millions…

Twitter a donc été obligé de se justifier. Dans sa lettre trimestrielle aux investisseurs, il explique que les résultats sont dus à « une demande des annonceurs publicitaires globalement moindres qu’espérés » mais il parle aussi d’ »une concurrence croissante pour les budgets de marketing sur les réseaux sociaux« .

Mais Twitter a également un problème de recrutement de masse. En effet, cela fait trois mois que le nombre mensuel moyen d’utilisateurs de la plateforme a du mal à augmenter : il est passé de 310 à 313 millions… Les mesures mises en place par son fondateur, Jack Dorsey, n’ont pas eu les résultats attendus. Pourtant, il a voulu se mettre en avant en s’appuyant sur les services de vidéos live, en faisant un partenariat avec Périscope par exemple.

En seulement un an, la valeur boursière de Twitter a chuté de plus de 50%… Il faut tout de même rappeler que c’est l’une des rares entreprises à n’avoir jamais généré le moindre dollar de bénéfice depuis sa création, il y a 10 ans

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