Une utilisatrice gagne 10000€ après que Windows 10 lui ai été imposé

Une utilisatrice de Windows a attaqué Microsoft car Windows 10 lui a été imposé. Résultat ? 10 000 € dans la poche.

Lorsque Microsoft a annoncé Windows 10, on s’est dit : « pourquoi pas ? » En effet, pendant un an (donc jusqu’à fin juillet 2016 désormais), la migration vers la nouvelle version du système d’exploitation est GRATUITE. Mais pas obligatoire, nuance. Du coup, les utilisateurs de Windows ont profité de ce long délai pour repousser encore et encore la mise à jour. Sauf qu’apparemment, une Américaine du nom de Teri Goldstein s’est vu forcé la migration vers Windows 10. Etant propriétaire d’une agence de voyage, on peut comprendre qu’elle n’avait pas le temps d’effectuer la mise à niveau. Mais que fut sa réaction lorsque, au bout du temps réglementaire, l’installation de l’OS s’est misérablement planté ? Causant perte et fracas dans la société, tant l’ordinateur est vital pour l’entreprise. Du coup, après avoir contacté maintes et maintes fois le SAV, madame Goldstein poursuit la firme de Redmond en justice.

10 000 € plus tard, un effet boule de neige est possible

Tous les utilisateurs de PC ont déjà connu cette situation : un programme qui plante, une mise à jour qui se lance au moment où l’on a le plus besoin de son PC, un problème de compatibilité, un écran noir, voire bleu ! Bref, les problèmes sont légions, mais c’est sûrement la rançon du succès. Dans tous les cas, Teri Goldstein a réussi à faire condamner Microsoft : la marque fut obligée de lui verser 10 000 € d’indemnité. Malgré une volonté d’appel, la firme a abandonné l’idée pour éviter d’autres frais. Du coup, on se demande si cela ne va pas avoir un effet boule de neige. Et si tous les problèmes que l’on pouvait connaître méritait dédommagement. J’ai moi-même eu un problème de compatibilité avec ma souris, peut-être faudrait-il que je poursuive Microsoft ? Bien évidemment, chez Ère Numérique, on va un peu loin. En tous cas, si vous voulez passer à Windows 10 gratuitement, vous avez encore un mois. Après, vous ne pourrez vous en prendre qu’à vous-même.