Activision, éditeur reconnu de Call of Duty, a décidé de faire supprimer Guardians of Orion de la plate-forme Steam. En cause ? Un probable plagiat.
Peut être ne connaissez-vous pas l’histoire d’Orion : Prelude, un FPS indépendant sorti sur Steam en 2012. Ce FPS futuriste nous plongeait dans un monde en proie aux dinosaures. En sus de ce synopsis très classique, le jeu avait été littéralement conspué par la presse, tellement il était catastrophique. Le truc, c’est que le studio en charge du jeu, Trek, a supporté son jeu malgré tout. 2 ans après, le jeu est devenu bon, voire très bon, comme on peut le voir dans l’amusante bande-annonce visible ci-dessous.
Une coïncidence trop grosse pour être innocente
Du coup, Trek a voulu sortir une suite ! Et ils ont développé Guardians of Orion, feu disponible en early-access sur Steam. Le problème, c’est que le jeu ferait l’affaire d’un infâme scandale. En effet, comme son créateur David James l’a expliqué sur les forums de Steam mardi dernier, Guardians of Orion a fait l’objet d’une plainte d’Activision, qui a vu en lui une violation des droits d’auteurs. Et pour cause, le jeu copierait les armes de Call of Duty : Black Ops 3 et Advanced Warfare, dont les fusils M8A7, Haymaker et Bal-27. David James a donc fourni ses captures d’écran.
Mais des internautes sur Reddit vont plus loin et accusent plus profondément David James en postant des screens accusateurs.
Dans tous les cas, Activision a supprimé le jeu de Steam. Cela valait-il la peine ? Un grand éditeur peut-il supprimer un jeu pour ce genre d' »inspiration » ? Ce petit élément graphique n’est rien comparé aux mois voire années de développement du jeu, qui réside avant tout dans le gameplay et l’univers général. Sentencer à mort un petit studio tel que Trek pour ce genre d’erreur pourrait paraître abusif, et du coup disproportionné. Cette affaire reste dans en tous cas un statut quo : si Trek a effectivement « volé » ce design, alors Activision est dans son droit. Mais le droit est bien différent de la morale…