Amazon de non droit ?

Amazon serait-elle une société communiste ? Si on fait en parallèle entre le traitement des cadres et celui du reste du personnel, il faut croire que oui, ils sont logés à la même enseigne. Tous corvéables à merci. Le New York Times, qui n’a pas l’habitude de dire des âneries a tapé plutôt fort sur Amazon en détaillant les conditions de travail des cadres. C’est violent.

L’article est très long, très documenté, bourré d’interviews de personnes qui ne parlent pas anonymement, ce qui donne une véritable force à la page.
La pression permanente pousse les cadres à se tirer dans les pattes en réunion ou via des formulaires. Les objectifs de chacun sont également annoncés comme déraisonnablement élevés. Chez Amazon, à l’impossible chacun est tenu.

Mais c’est sur la vie privée que les choses deviennent vraiment passionnantes. Des mails peuvent par exemple arriver en pleine nuit. Lorsque le cadre n’y répond pas, on lui demande évidemment les raisons de son silence.

Bien entendu Amazon a réagi en la personne du CEO lui-même, Jeff Bezos. Ce n’est pas public, c’est une note interne mais elle a fuité dans The Verge. Pour lui, l’Amazon décrit dans le NYT n’est pas celui qu’il connait et si jamais de tels agissements existaient, il faudrait immédiatement les signaler aux RH ou à lui-même. Il insiste sur le fait qu’il ne reconnait pas Amazon dans l’article.

Mais dans sa réponse, il y a quelque chose de très intéressant. Il explique que si Amazon était vraiment la société telle qu’elle est décrite dans le NYT, s’il travaillait dans de telles conditions, il ne resterait pas dans l’entreprise. Cela fait involontairement écho à une donnée livrée par le journal : la durée moyenne d’un emploi chez Amazon est d’un an. Seuls 15% des employés sont là depuis plus de cinq ans.

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