La raison de cette ire ? Un durcissement de la réglementation sur la protection des Copyrights, qui punit désormais plus sévèrement les téléchargements de contenus tombés des camions qui circulent sur les autoroutes de l’information… Aussi dit, aussitôt fait, le compte officiel Twitter de l’association est tombé, de même que le site du Ministère des Finances est devenu inaccessible. Pourquoi le site du Ministère des Finances ? Nul ne sait. Peut-être que les sites plus proches du problème (ministère de la Justice, Site de la RIA et de JASRAC…) ont déjoué les tentatives des Anonymes…
Les hackers reprochent au gouvernement japonais, et aux associations cherchant à lutter contre le piratage, de s’en prendre aux libertés individuelles de façon démesurée, d’empêcher par ses mesures la propagation de l’information et le développement de l’innovation et de risquer ainsi de réduire les libertés fondamentales encore présentes sur le Net.
Quel que soit la justesse de leurs arguments, penser qu’un petit groupe pense pouvoir faire pression sur un gouvernement démocratique laisse rêveur. A moins qu’il ne s’agisse que d’occuper la scène médiatique…