Pour Pierre Louette, directeur général adjoint d’Orange, qui s’exprimait à l’occasion du colloque de l’Arcep, « France Fibre c’est une sorte d’ardoise magique qui permet de tout effacer et de recommencer». Le responsable d’Orange voit dans cette initiative un moyen pour ses concurrents de revenir sur leurs promesses d’investissement. De son côté, Stéphane Roussel, le patron de SFR, s’est prononcé en faveur de la création de la structure, assurant que les ministres y étaient eux aussi « favorables ».
Pouvoirs publics et opérateurs confirment l’importance de la construction d’un réseau de fibre optique à l’échelle nationale. Le sort des zones denses a été réglé par la signature d’accords de mutualisation entre opérateurs et la mise en place des zones AMII. La question de la couverture des zones peu denses, les plus onéreuses à couvrir, reste à ce jour, encore en suspens.
Fleur Pellerin, la ministre en charge de l’Economie numérique, a rappelé que la couverture de la construction d’un réseau de fibre optique pour l’ensemble de la population française d’ici 2022 était une priorité. Selon le dernier observatoire de l’Arcep, la France compte un peu plus de 700 000 abonnés très haut débit.