Très largement distancée sur le marché des smartphones par Apple et Samsung, la joint-venture, très longtemps positionnée sur le segment des téléphones moyens et haut de gamme, n’a jamais vraiment réussi à rattraper ses rivaux. Le géant nippon sait désormais que la course se joue au niveau des terminaux comme sur celui des services, l’un de ses points forts. Le géant japonais de l’électronique dispose notamment d’une offre de contenus : les jeux sur Playstation Store et la musique sur Qriocity. Le nippon pourrait ainsi intégrer directement ses services sur ses terminaux et proposer sur le marché un produit plus complet, accompagné de la désormais indispensable couche de services.
Établie en 2001, la joint venture nippo-suédoise n’a pas réussi à faire ses preuves. Avec une part de marché désormais fixée à 3%, les deux partenaires montrent de très sérieux signes d’essoufflement. Raison, sans doute pour laquelle Sony souhaite dorénavant s’assurer le contrôle total de l’activité téléphone mobile pour lui redonner un second souffle.