Apple vient de lancer son nouveau produit aux États-Unis : l’Apple Card. Cette dernière permettra d’obtenir des crédits à un taux avantageux ainsi que des cashbacks sur les achats effectués avec la carte. Néanmoins, le développement de ce produit en France reste incertain.
Elle est nouvelle et fait déjà fureur aux Etats-Unis : l’Apple Card promet une belle évolution des moyens de paiement dans le monde. Cette carte de crédit permet de débloquer des fonds et de régler ses achats, mais elle propose également l’avantage de cashback. De nombreuses applications qui seraient purement impossible en France, question de logique. Nous vous expliquons pourquoi.
Apple Card : une petite révolution bancaire
C’est aux côtés de Goldman Sachs et de Mastercard qu’Apple a travaillé pour sortir sa carte bancaire épurée, accompagnée d’un véritable service bancaire. Cette dernière est originale en tous points : pas de signature, pas de numéro de carte, pas de date d’expiration… L’Apple Card ne comporte que le nom de sa propriétaire ainsi qu’une puce. L’activation, quant à elle, se fait directement depuis l’iPhone.
La grande nouveauté de l’Apple Card, présentée dans la keynote d’Apple publiée fin mars, c’est la mise en place du cashback. Lors de chaque achat, vous pouvez ainsi cagnotter entre 1 et 3% du montant de votre achat, selon le mode de règlement choisi et la boutique dans laquelle vous vous rendez.
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Par ailleurs, l’Apple Card propose d’accéder à des crédits aux taux d’intérêts attractifs. Grâce aux applications Apple, les échéances sont ajustables selon vos possibilités financières. À la fin du mois de mars, l’établissement financier Goldman Sachs pensait lancer cette carte de paiement à l’international. Il semblerait donc possible d’en bénéficier en France et en Europe dans les prochaines années.
Est-il possible d’obtenir une Apple Card en France ?
Pour l’heure, l’Apple Card est uniquement disponible aux États-Unis, mais selon les dernières nouvelles, il ne serait pas improbable de voir cette dernière débarquer en France dans les prochaines années.
Pourtant, le prêt d’argent est strictement encadré en France, notamment par la signature de nombreux papiers qui pourraient rendre complexe l’accès aux crédits proposés par l’Apple Card. Par ailleurs, le montant de la commission d’interchange, qui se situe aux alentours de 2% aux États-Unis, permet à Apple de proposer un cashback sur de nombreux achats. Or, en France, cette commission ne sera que de 0,2%. Apple perdrait donc entre 0,8 et 2,8% sur chacun des achats effectués par les utilisateurs, ce qui serait parfaitement contraire à la politique du géant américain.
Pour cette raison, il paraît difficile de proposer aux Français une carte de crédit permettant de débloquer des fonds, ou encore d’offrir le droit à un cashback.
Goldman Sachs est absent en Europe : est-ce un frein au développement d’Apple ?
Si l’établissement Goldman Sachs, qui participe grandement au développement de la carte bancaire Apple, n’est pas présent en Europe, cela n’est cependant pas de nature à bloquer totalement le développement de ce produit en France. L’établissement étranger peut tout à fait conclure un partenariat avec un établissement financier français. L’actualité qui interviendra dans les mois qui suivent permettra donc d’en savoir plus sur la possible venue de l’Apple Card en France.