Le réseau social a mis en place un outil permettant de repérer des personnes ayant des envies suicidaires. Il identifie régulièrement les comptes Facebook. Il n’est pas encore appliqué en Europe
Si l’initiative est louable, elle reste cependant inapplicable sur le territoire de l’union européenne. Pour cause, la General Data Protection Regulation, qui sera appliquée le 25 mai 2018, interdit ce genre de pratique.
Facebook : l’autre côté de l’IA
Dans les pays où le GDPR n’est pas en vigueur, il est impossible de désactiver le scan automatique luttant contre le suicide. Du coup, l’intelligence artificielle fera une intrusion quasi quotidienne dans la vie privée des utilisateurs.
Aussi, une utilisation de cet outil à but commercial ou de limitation de l’expression n’est pas impossible. Le risque zéro n’existe pas, c’est ce que dit Alex Stamos sur Twitter :
Et vous, qu’en pensez-vous ? Dites-le nous dans les commentaires, votre avis nous intéresse.