Facebook : les brouillons potentiellement visibles

Les informations se suivent et se ressemblent. Après les nombreuses révélations sur telle instance gouvernementale qui espionne ici les emails ou tel organisme qui écoute là ce que vous dites au téléphone, c’est au tour de Facebook d’être sous les feux de la rampe. Une étude sur l’autocensure a été réalisée par Sauvik Das et Adam Kramer (étudiant en doctorat à l’université Carnegie Mellon et Data Scientist chez Facebook), sur 3,9 millions d’utilisateurs anglais/américains sur une période de 17 jours (entre le 6 et le 22 juillet 2012). S’il en ressort que 71% d’entre eux ont modifié au moins une fois un message avant de le publier sur Facebook au cours de l’étude, preuve d’une certaine responsabilité quant aux contenus publiés, il apparaît aussi que techniquement, Facebook est capable de déterminer qu’un message a été censuré lorsqu’il n’a pas été publié dans les dix minutes suivant sa rédaction. Si d’après l’étude et les porte-paroles de Facebook, le contenu de ces brouillons n’est pas envoyé à Facebook, cela rajoute encore un peu à la paranoïa ambiante qui commence à devenir le quotidien de tout utilisateur de nouvelle technologie connectée…

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