Facebook, tel est PRISM qui croyait prendre

Bon, le titre est un peu accrocheur, Zuckerberg n’est pas encore tout à fait le prochain patron de la NSA. Il n’empêche : cette polémique ne pouvait pas tomber à un plus mauvais moment. Et c’est vrai que la captation des données personnelles, ça commence à bien faire.

C’est Symantec qui a découvert le procédé en travaillant sur les applications Android. L’éditeur de solutions de sécurité a en effet découvert que Facebook récoltait les numéros de téléphone sur les appareils sur lesquels était installé le réseau social et ce, même si l’utilisateur ne s’était pas inscrit sur le site de Zuckerberg, avant même la phase d’identification. Il suffit d’avoir lancé l’application. Pour être tout à fait clair, si vous avez Facebook sur votre smartphone, vous êtes peut-être dans une liste sans le savoir.

Symantec a contacté Facebook qui a admis la récupération de ces données tout en assurant que ces numéros n’étaient pas exploités par des tiers. C’est bien aimable, merci ! C’est surtout l’inverse qui aurait été scandaleux !

La question qui vient ensuite à l’esprit, c’est tout de même de savoir pourquoi. Si Facebook ne vend pas des numéros de téléphone, qu’il les stocke sans les utiliser, quels sont les desseins de la firme pour avoir eu une telle idée ?

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