Une adresse IP représente un numéro unique qui permet à un ordinateur de communiquer dans un réseau. Il ne peut pas donc y avoir plusieurs ordinateurs qui possèdent la même adresse IP dans un même réseau, sauf si un ordinateur comprend plusieurs cartes réseaux. IPv4 répond au mode de fonctionnement actuel que l’on peut trouver chez nous.
Le problème, c’est que plus le temps passe, moins il y a d’adresses IPv4 encore disponibles. Du coup, certains abonnés de FTTH de Free possèdent la même adresse IP. On ne peut différencier ces abonnés seulement par rapport à leur plage de port. Ce constat est révélé par UniversFreebox qui a pu le remarquer, notamment en zone moyennement dense. Free n’est certainement pas le même opérateur à appliquer ce genre de pratique car le manque d’adresse IPv4 concerne toute la Terre. Cela ne change quasiment rien à l’utilisateur de la Freebox mais cela fait défaut à HADOPI.
Pourquoi HADOPI est concernée ?
Le problème réside surtout dans le fait qu’à cause de cette pénurie, il devient de plus en plus difficile de détecter les hackers et la lutte contre le piratage se voit impactée. Pour détecter les hackers, la Haute Autorité pour la Diffusion des Oeuvres et la Protection des droits sur Internet se sert justement de ces fameuses adresses IPv4 mais si ces dernières sont partagées entre plusieurs internautes, l’opérateur ne pourra pas donner à HADOPI l’identité du pirate qui agit de façon malveillante. Une solution pour remédier à ce problème existe-elle ? Potentiellement oui. Une nouvelle norme a vu le jour et il s’agit de la norme IPv6. Le petit hic, c’est que ce système n’est pas encore assez développer pour que les opérateurs puissent passer de IPv4 à IPv6 en toute sérénité.