Indignation contre une publicité belge

Des pubs, on en trouve des drôles. Des moins drôles. D’autres pas du tout. Mais il y a une autre catégorie de publicité : celles qui se veulent drôles et qui tapent à côté. Là, ça a tapé très loin, à quelques kilomètres de sa cible puisque non seulement elle ne fait marrer personne mais en plus, elle suscite l’indignation. La publicité est belge.

La publicité montre deux programmeurs en informatique, en 1969 dans le Massachussetts. L’un est gros, l’autre pas ; le premier mange n’importe quoi et assez salement, l’autre entame une pomme. Une idée de génie vient à ce dernier. En regardant le fruit qu’il vient de reposer, il va créer Apple. Enfin, The Apple. Son voisin imagine alors tout ce qu’il aurait pu avoir s’il avait eu la même idée : du fric à ne plus savoir qu’en faire, une île, une femme.

La publicité est maladroite et tout le monde monte au créneau pour protester contre l’image proposée des gros. Bien évidemment, l’agence hurle au second degré. Premier ou second, de toute façon, ça n’est pas drôle, à aucun moment.

Pour ma part, je suis gros mais ce n’est même pas ça qui m’a le plus choqué. La publicité fait explicitement référence à Steve Jobs. Or, si on se souvient bien des images de Jobs dans sa jeunesse, on se souvient de quelqu’un d’un peu joufflu. Si on veut rendre un hommage à quelqu’un, on essaie au moins d’être respectueux ; surtout qu’à la fin de sa vie, Jobs était d’une maigreur affolante.

Mais la médiocrité de la publicité ne s’arrête pas là. Vient ensuite le rêve de gloire du type en surpoids. Tout ce qu’il aurait pu avoir en inventant The Apple : du fric, la gloire, une femme. Dans cet ordre. Parce qu’évidemment, une fois qu’on a le fric, les filles vous tombent dans les bras. Dans le monde merveilleux de la publicité, on trouve quatre types de filles : les mamans qui font à manger, les mannequins anorexiques qui ne bouffent que du yaourt, les prostituées qui ne peuvent résister à un type qui a une belle voiture et / ou plein de fric. Et une quatrième catégorie, très à part : les femmes qui respirent sous les bras des hommes tellement ils sentent bons. J’attends impatiemment la publicité où la même femme jouera les quatre critères, la cougar anorexique qui sentira les aisselles de Carlos Slim.

Avec cette publicité, on n’est pas très loin de même niveau de vulgarité.

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