Vous avez tous pu le remarquer, depuis quelques jours, on peut trouver sur Facebook les 5 nouveaux émojis (« love », « triste », « en colère », « ahah », « wow »), qui viennent compléter le fameux « like ». C’est sûr que si un de nos « amis » publie un statut en disant qu’il vient de perdre un membre de sa famille et que cela nous touche, c’est plus approprié de pouvoir mettre l’émoticone triste qu’un « like ». Tout le monde semble donc ravis de cette nouveauté, même si le « dislike » n’est toujours pas d’actualité, au grand damne de nombreux utilisateurs. A la surface, ce changement est plutôt avantageux mais la partie cachée de l’iceberg représente tout le contraire…
La réalité des nouveaux émojis
Comme nous le rapporte The Wall Street Journal, les conséquences de ce changement sont plutôt inquiétantes. Quand nous, simples utilisateurs de Facebook sommes face à des emoticones, Facebook, lui, est face à beaucoup de données à récupérer. « Facebook vous dira qu’il veut juste donner de nouveaux moyens de communiquer et de s’exprimer à ses utilisateurs. Mais, comme pour tout ce que fait Facebook, il y a ici un double objectif, et ce second objectif implique les données personnelles. Plus spécifiquement, Facebook va désormais pouvoir en collecter, et en profiter, bien davantage ».
En temps normal, quand on like une publication, le réseau social considère que l’on souhaite en découvrir plus sur le sujet mais sans plus de précisions de la part du bouton like, Facebook ignorait les détails. Maintenant, l’entreprise américaine aura accès à des données rectifiées de ce que vous avons sur notre fil d’actualité. En conclusion, cela pourrait énormément profiter aux algorithmes publicitaires de Facebook.
Alors, on like ou pas ?