La Hadopi tire la sonnette d’alarme

Depuis l’arrivée de la gauche au pouvoir, l’Hadopi n’est plus que l’ombre d’elle-même et son action n’inquiète plus personne. Pourtant elle est toujours vivante, du moins elle l’était jusqu’à la fin de l’année dernière. En effet depuis le début de l’année, les trois membres du collège de la Haute Autorité ne sont plus en contrat, et trois autres membres devaient les remplacer. Mais rien ne se passe et la révolte commence à poindre au sein de l’organisme.

Après plusieurs communiqués visant à dénoncer cette situation, la Haute Autorité a décidé de passer à la vitesse supérieure la semaine dernière en menaçant le gouvernement d’un recours en justice. Aurélie Filippetti, ministre de la Culture, avait laissé entendre au mois de mai que les choses étaient en cours de résolution, mais depuis nous ne voyons rien venir. Pour l’heure les trois noms avancés sont ceux de Denis Rapone, membre du conseil d’État et ancien membre du collège de direction de l’Arcep, Bertrand Tranchand, vice-président de l’UNAF, et Remi Mathis, président de Wikimedia France. Néanmoins ce dernier est loin de faire l’unanimité, ce qui pourrait retarder les nominations. Dans l’attente l’Hadopi, qui ne sert déjà plus à grand-chose, est un épouvantail à moineaux.

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