Le FBI a commis une erreur avec l’iPhone de « San Bernardino »

Dans l’affaire qui oppose Apple au FBI et à la justice, le FBI vient de reconnaître qu’une erreur avait bien été commise au tout début de l’enquête.

La rumeur d’une erreur du FBI lors de la récupération de l’iPhone 5C était sortie la semaine dernière aux États-Unis et elle vient d’être confirmée officiellement par James Corney, le patron du FBI.

L’erreur a été de modifier les identifiants de l’iPhone 5C ce qui a empêché le transfert des données vers iCloud, le service de sauvegarde dans le nuage d’Apple.

Toutefois, le FBI a précisé que, même sans cette erreur qui oblige maintenant à contourner les protections de l’iPhone, l’aide d’Apple aurait été nécessaire pour récupérer les données sur iCloud et que ce n’est pas la raison du recours au All Writs Act, une procédure judiciaire forçant la révélation de données, mais datant de 1789. D’ailleurs, un juge de New York a, dans cette affaire, contredit le DoJ, Department of Justice (l’équivalent du Ministère de la Justice), en indiquant que le All Writs Act était déconnecté du monde actuel.

Jurisprudence

Apple défend bec et ongles sa position en indiquant que ce n’est pas un stratagème marketing, mais une question de principe. S’ils accordent ce que le FBI et la justice américaine veulent, alors d’autres procédures seront engagées dans le même but aux États-Unis et à l’étranger.

Par contre, les gouvernements peuvent aller plus loin et inscrire dans la loi l’obligation aux entreprises de permettre des accès spéciaux aux terminaux et services pour le besoin d’enquête. D’ailleurs, un député PS, Yann Galut, a déposé lundi un amendement dans ce sens visant directement Apple et Google pour leur système d’exploitation iOS et Android.

L’affaire est donc loin d’être finie.

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