La réaction a été immédiate et de nombreux internautes ont menacé de quitter le service. À juste titre ! Ces dernières années, on a pu voir fleurir des CGU qui flirtaient avec la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Là, c’est totalement inadmissible, du jamais vu. À tel point qu’un service comme le National Geographic, un magazine faisant travailler des journalistes de grand talent mais aussi des photographes géniaux a décidé de suspendre son compte. Là, ça devient sérieux, il ne s’agit plus de deux ou trois internautes excités.
Devant le tollé généré, Kevin Systrom, CEO d’Instagram, a décidé de s’exprimer. Il a expliqué qu’il était hors de question pour Instagram de vendre les photos des utilisateurs. Et reconnu que les termes du CGU n’étaient pas clairs.
Sauf que… Le nouveau CGU, on a beau le retourner dans tous les sens, « qu’une société puisse nous payer », ça veut dire ce que ça veut dire. Je ne suis pas très bon en économie mais ça ressemble à la définition même de la vente. Et Systrom a beau claironné que les conditions ne sont pas clairement présentées… On a plutôt tendance à trouver cette prose parfaitement claire.
C’est donc deux pas en arrière pour Instagram. Mais cette mésaventure en dit long sur les intentions des néo millionnaires de la Silicon Valley.