La première anomalie de cette décision, c’est que les Google Glass peuvent être aussi des verres correcteurs. Les porteurs de cet accessoire qui en profitent pour palier à leurs problèmes de visions sont tout simplement invités à porter des lunettes traditionnelles.
Mais une fois de plus, on s’aperçoit que les industries qui défendent bec et ongles le cinéma ou la musique sont encore en train de louper une opportunité. Le premier exemple qui me vienne à l’esprit, ça aurait été la possibilité d’inclure des sous-titres à un film quand on se trouve dans un pays dont on ne parle pas la langue.
Les Google Glass auraient pu aussi permettre d’afficher quelques infos supplémentaires avec un système de filtres pour vivre une expérience totalement inédite ailleurs qu’au cinéma, en poussant les spectateurs à aller voir plusieurs fois le même film pour voir tous les filtres. Un système de pop-up pourrait délivrer des anecdotes de making-of, le nom des compositeurs de certaines musiques. Pour un film tel que Warcraft, par exemple, on aurait pu voir furtivement apparaitre les lieux tels qu’ils apparaissent dans le jeu.
Visiblement, rien ne changera jamais du côté de la lutte contre le piratage, toujours aussi aveugle et peu encline à saisir des opportunités réelles.