Les tweets les plus courts seraient aussi les plus percutants. L’Atelier BNP Paribas commente cette étude menée par l’université de Saragosse en Espagne. Lors de périodes riches en événements importants, les chercheurs ont constaté que les messages habituellement de 70 à 120 caractères avaient tendance à devenir plus courts.
« Ainsi, d’une part, il semble que l’émotion plus intense pousse à écrire des messages plus concentrés, par exemple pour exprimer son accord ou son soutien à une personne en particulier, mais aussi de par le plus grand nombre d’utilisateurs. Et si les utilisateurs constants écrivent des messages plus longs, les utilisateurs occasionnels, ceux qui ne se connectent que lors des évènements sociaux, font montre d’une utilisation nettement plus axée sur le support, et donc moins longue en termes de caractères”, explique Quentin Capelle de l’Atelier. Les chercheurs appellent le phénomène l’effet “moutonnier”.
Cela ne veut pas dire pour autant que des internautes voulant aborder des problématiques plus complexes ne sont pas frustrés par la fameuse limite des 140 caractères…