La conclusion de l’étude affirme ainsi que la fermeture de Megaupload a un effet négatif, même si insignifiant dans certains cas, sur les revenus du box-office, tandis que pour les blockbusters, les conséquences sont plutôt positives. En clair, Megaupload favorisait les films de moindre envergure qui ne profitent d’une campagne promotionnelle délirante, à la limite du matraquage pour les plus gros films. Ainsi le fait de pouvoir découvrir un film par le biais du réseau favorise un bouche-à-oreille positif pour les films ne pouvant prétendre aux millions de dollars dépensés par les blockbusters. Inversement, ces derniers profitent davantage de la disparition de Megaupload, le nombre d’entrées en salles étant un peu plus important.
Au final cette étude confirme ce que nous savions déjà : Internet est une parfaite vitrine pour ceux qui ne peuvent prétendre à une surexposition médiatique, le piratage fonctionnant alors comme un diffuseur plus large amenant ensuite les gens à se rendre dans les salles ou dans les boutiques, d’autres études ayant déjà démontré que les fameux « pirates » sont aussi les plus gros consommateurs de la chose culturelle légale… Décidément, il va falloir penser à chercher d’autres boucs émissaires, non ?