Porté, avec d’autres grands acteurs du marché, auprès de Nelly Kroes, commissaire européenne à la concurrence, le message vise à alléger les contraintes réglementaires et les ponctions fiscales auxquelles sont soumis les grands opérateurs européens dans leurs pays respectifs.
« Nous essayons de faire passer le message que l’industrie des télécoms est clé pour l’avenir de l’Europe et de sa société connectée, elle doit être solide et en bonne santé, a-t-il expliqué dans une brève allocution préliminaire. On ne peut pas nous demander aujourd’hui de nous comporter comme si nous étions encore à l’époque de la sortie des monopoles ; nous sommes aujourd’hui dans une industrie totalement ouverte ! En tant qu’opérateur, nous avons des choses à amener en termes d’innovation. Nous avons plein d’idées, et nous avons pour cela besoin du soutien des citoyens comme des autorités européennes ».
Stéphane Richard a également insisté, au sujet des réseaux très haut débit, qu’il n’était pas là « que pour se plaindre ». « Nous sommes aussi là pour parler du futur ; un futur qui sera digital et dont nous serons un des leaders ». A condition qu’on arrête de lui mettre des bâtons dans les roues.