Les tablettes se multiplient et les constructeurs doivent faire preuve d’originalités pour se différencier de leurs concurrents, la plupart du temps basés également sous Android et dont les différences techniques sont assez peu marquées.
Panasonic avec sa Toughpad FZ-A1 propose un modèle pour les Indiana Jones du XXIe siècle : basée sur la version 3.2 (Honeycomb) de l’OS de Google, on peut l’utiliser avec les doigts ou à l’aide d’un stylet. Conçue pour fonctionner dans des environnements hostiles, elle résiste à une chute de 120 cm sur un sol dur grâce à un boitier construit dans une résine élastomère protégeant les angles et un boitier solide en alliage de magnésium, et est étanche (norme IP65) aux infiltrations d’eau ou de poussière. A côté du processeur double cœur Marvell, cadencé à 1,2 GHz, Panasonic a placé un SoC qui ne s’occupe que de la sécurité en cryptant les données à la norme FIPS 140-2 Level 2 et offrant un VPN sécurisé. Il possède 1 Go de RAM et 16 Go d’espace de stockage sous la forme de mémoire Flash.
L’écran LCD de 10,1 pouces offre une résolution de XGA de 1 024 x 768 pixels. Il dispose d’une luminosité de 500 cd/m2 et d’un traitement antireflets. Ses interfaces sont une liaison WiFi IEEE 802.11 a/b/g/n, Bluetooth 2.1 + EDR, microUSB, microSDHC et micro HDMI et de 2 modules photo/cam : 2 mégapixels interne et 5 mégapixels externe, avec une mise au point automatique et un Flash. Le FZ-A1 est également équipé des classiques capteurs GPS, compas digital, accéléromètre, et de luminosité. L’autonomie de la batterie est de 10 heures selon Panasonic. Deux modèles sont proposés : WiFi et 3G ou juste WiFi. Si les commandes sont prises dès à présent, le japonais ne livrera ses Toughpad qu’en mai 2012. Dimensions : 266,3 x 212 x 17 mm. 970 g. Prix : environ 100 000 ¥ (env. 961 €) pour le modèle WiFi.