Baptisée SiDim, elle reprend la technique du watermarking qui consiste à ajouter un tampon numérique au livre. Le plus souvent, cette méthode consiste principalement à caler le nom de l’acheteur en début ou en fin du document. Ici, SiDim va modifier la ponctuation du texte et l’espace entre les signes pour rendre chaque copie unique – à l’encontre de ce qu’à écrit l’auteur ! Si le plus souvent, écrivain comme acheteur ne s’aperçoivent de rien, avec un auteur comme Georges Perec spécialiste des jeux de mots, ça peut être une catastrophe. De « Maman : mange mon petit garçon ! » à « Maman mange mon petit garçon ! », on passe d’un récit familial à un conte horrifique.