Quand on passe plusieurs minutes devant son écran, à tourner au hasard des rues, ça devient très vite perturbant. Au départ, on ne comprend pas bien ce qui se passe. Et on réalise que fort logiquement, il n’y a personne. On est tellement habitué à voir de la vie sur Google Street qu’on s’immerge un minimum. Là, rien ; ceux qui connaissent la série Walking Dead y retrouveront la même désolation.
Mais il existe un autre endroit qui provoque le même genre de sentiment. Pour avoir particulièrement suivi Stalker, le jeu ukrainien, j’ai regardé tous les reportages sur Tchernobyl, vu des milliers d’images de la centrale mais surtout de la zone interdite, cette bulle de 30 kilomètres de rayon autour du réacteur 4. La même chose. La végétation qui reprend le dessus, des vestiges d’une activité, un aspect totalement sinistre, qu’on pensait héritée de l’ex URSS mais qui est probablement plus le résultat d’un exode rapide et massif.
Pour trouver la région, faites une recherche dans google Maps sur Namie-machi, zoomez sur une des routes et cliquez sur le petit personnage lorsque vous serez assez près.