Les faits se sont déroulés en 2012 à Saint-Jean-Le-Blanc. Afin de monter leur arnaque, les deux compères ont crée une société et envoyé des courriers postaux à ceux qui profitaient du téléchargement illégal.
Lors du procès, il a été dévoilé qu’au moins 371 personnes avaient été victimes de ces escrocs. À 75 euros l’amende pour du téléchargement illégal, ils auraient touché près de 28 000 euros.
Les complices se cachaient derrière une véritable société de lutte contre le téléchargement illégal
Afin de parfaire leur larcin, les deux complices ont crée une véritable société appelée RSTI (Répression et Surveillance du Téléchargement Illégal). Le nom assez explicite aurait pu en tromper plus d’un.
Ils ont ensuite envoyé des centaines de lettres indiquant à leurs destinataires qu’ils avait été pris en train d’effectuer des téléchargements illégaux et qu’ils devaient payer une amende de 75 euros par chèque de banque ou via l’application de paiement sécurisé PayPal dans les 72 heures, sous peine de représailles judiciaires. Ils indiquaient également qu’il était inutile de contacter le fournisseur d’accès à internet et que RSTI était de seul organisme à même de traiter cette affaire. Ils se sont cru malins en envoyant leurs courriers principalement dans la région de Bordeaux, afin de brouiller les pistes.
Démasqués à cause de fautes d’orthographe
Les deux compères ont été démasqués à cause des nombreuses fautes d’orthographe que contenaient leurs documents qui se voulaient officiels. Parmi les 371 victimes déclarées, 72 d’entre elles ont porté plainte à la police pour escroquerie. Lors du procès qui s’est tenu il y a quelques jours, le premier protagoniste a reconnu les faits, tandis que le second lui à tout nié en bloc et ils ont été tous deux condamnés à quatre mois de prison avec sursis.
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