C’est la peine la plus lourde jamais infligée pour ce genre d’affaire : Bradley Manning, la source de Wikileaks, a écopé d’une peine de 35 ans de prison. Une sanction affreusement longue sur le papier mais bien moins terrible que ce qu’il encourait à la base : 90 ans de prison. Alors qu’il était reconnu coupable de 19 des 22 chefs d’accusation, on peut dire qu’il a échappé au pire.
Mais la sanction devient encore plus respirable quand on lit un tweet d’un ancien procureur militaire, Morris Davis, qui explique qu’en comptant le temps qu’il a déjà passé en prison et les différentes possibilités de remise de peine, il pourrait passer encore 8 ou 9 ans derrière les barreaux.