Alors que la journaliste Nadia Daam avait dénoncé le comportement du forum 18-25 du forum de jeuxvideo.com, celle-ci s’est retrouvée harcelée et menacée. Face au silence du site de jeux vidéo et au groupe Webedia auquel il appartient, certains internautes ont appelé les marques à retirer les pubs sur la page.
La polémique née du forum 18-25 sur le site jeuxvideo.com a beaucoup fait réagir. Des internautes ont réclamé que les marques retirent les publicités sur le site.
Le silence de jeuxvideo.com a fait réagir les internautes
Lors d’une intervention sur Europe 1, la journaliste Nadia Daam avait dénoncé la campagne de sabotage contre le « numéro anti-relous » orchestrée selon elle par les membres du forum « 18-25 » du site jeuxvideo.com. Elle avait dénoncé des «gens dont la maturité cérébrale n’a pas excédé le stade embryonnaire». Quelques jours après, la journaliste publiait des messages de haine et des menaces de mort qu’elle avait reçu.
Face au silence radio du groupe Webedia, qui possède jeuxvideo.com le hashtag #balancetonforum a éclos sur Twitter. Dans le même temps, la secrétaire d’état chargée de l’égalité entre les hommes et les femmes, Marlène Schiappa, a interpellé le groupe ainsi que Twitter sur leur inaction. Les internautes ont donc appelé les marques à réagir en retirant leur publicité sur ce site. Cette action avait déjà fonctionné lorsque TPMP (Touche Pas à Mon Poste) avait été pris pour cible après une séquence jugée homophobe.
La réaction de Webedia vient d’arriver
En réponse à cette revendication des internautes, certaines marques telles que Barilla ont annoncé leur intention de retirer les publicités sur le site spécialisé. La conséquence de tout cela est que Webedia a publié un communiqué annonçant qu’il portera également plainte contre les harceleurs de la journaliste. Dans ce même communiqué, il est dit que le nombre de modérateurs professionnels a été doublé passant de 6 à 12. Enfin le site condamne le #balancetonforum précisant «Ce sont ces internautes qu’il faut condamner, pas des marques qui n’y sont pour rien.»