Après l’accident mortel qui a eu lieu en Arizona, Uber a annoncé qu’il ne renouvellera pas son permis de circulation de voitures autonomes en Californie.
Vous n’êtes probablement pas sans savoir que la semaine dernière, une piétonne a été renversée, alors qu’elle traversait la route, par une voiture autonome Uber. L’accident a eu lieu dans l’Arizona, aux États-Unis. Suite à cet évènement, l’entreprise américaine a décidé de ne pas demander le renouvellement de son autorisation à faire circuler ses voitures autonomes sur les routes de Californie.
Uber fait profil bas sur les voitures autonomes
D’ici la fin de l’année, Uber prévoyait d’offrir des services de transport sans conducteur aux États-Unis. C’est dans cette optique qu’une phase de tests sur la voie publique a été mise en place en Californie. La firme avait justifié ses essais en disant qu’un conducteur était au volant de la voiture, qui n’était donc pas totalement autonome. Cela n’a malheureusement pas suffi à éviter l’accident mortel du 19 mars.
Les plans d’Uber ont donc changé : le géant américain des VTC s’est logiquement retiré du marché dans cet état. Une décision lourde de conséquences. Si l’enquête de l’accident démontre qu’Uber n’est pas responsable, la firme devra reprendre la procédure à zéro pour faire rouler ses voitures autonomes sur les routes californiennes. Et répondre aux demandes d’informations concernant l’enquête en cours sur l’accident.
Il faut savoir que la Californie applique des règles bien plus strictes que l’Arizona, concernant les voitures autonomes. Les propriétaires de ces véhicules doivent faire état à l’administration de tous les accidents ou incidents. Cela comprend le nombre de procédures de désengagement, soit le nombre de fois où le conducteur a dû reprendre le volant en main pour éviter un accident.