L’utilisation des réseaux sociaux augmenterait le risque d’anxiété

Une étude menée par l’Université de Pennsylvanie démontre que la limitation du temps d’utilisation des réseaux sociaux conduit à diminuer l’anxiété des individus. Ces derniers ont, au fil des jours, moins l’impression de « passer à côté de quelque chose ».

Réseaux sociaux

Vous sentez-vous anxieux ? Avez-vous l’impression de passer à côté de quelque chose ? C’est ce qu’à révélé une étude menée par l’Université de Pennsylvanie. Les réseaux sociaux font incontestablement partie de notre quotidien. Pour certains, leur utilisation est limitée à quelques connexions par jour. Pour d’autres, sortir son téléphone pour dérouler son fil d’actualité Facebook, ou voir les dernières photos publiées sur Instagram est un véritable réflexe.

Les réseaux sociaux contribuent-ils à l’anxiété ?

L’addiction aux écrans et le visionnage de nombreux éléments dont nous n’aurions pas eu connaissance sans la consultation des réseaux sociaux a nécessairement un impact sur notre équilibre de vie. C’est ce qu’à voulu vérifier une équipe de chercheurs de l’Université de Pennsylvanie.

L’étude consistait donc à suivre deux groupes différents d’étudiants pendant 3 semaines. 143 étudiants ont été mobilisés pour la cause. Ces derniers ont été répartis en deux groupes :

  • Le premier groupe n’avait accès aux réseaux sociaux que pendant une durée totale de 30 minutes par jour ;
  • Le second bénéficiait d’un accès libre, selon leurs habitudes du quotidien.

Quels sont les résultats de cette étude ?

Les résultats de l’étude se faisaient attendre, mais ils sont très nets. Si les deux groupes, après 3 semaines d’étude, n’ont pas vu de changement au niveau de l’estime de soi, de l’autonomie et de l’acception de soi, le test des réseaux sociaux n’a tout de même pas été sans impact.

En effet, l’anxiété et le sentiment de passer à côté de quelque chose n’a pas été le même lors de la collecte des résultats. Les étudiants qui n’ont utilisé les réseaux sociaux que 30 minutes par jour durant les 3 semaines avaient un niveau d’anxiété beaucoup moins fort à la fin de l’étude. Ces derniers avaient par ailleurs moins l’impression de « passer à côté de quelque chose ».

Les autres en revanche, qui utilisaient les réseaux sociaux sans modération conformément à leur quotidien, n’ont ressenti aucun changement sur ces critères.

Les réseaux sociaux, c’est vivre sa vie par procuration ?

L’étude démontre donc bien l’impact des réseaux sociaux sur la santé mentale des individus. En la matière, ces derniers font des carnages. Que pensez-vous du fait qu’en moyenne, les Français passent 1h22 par jour sur les réseaux sociaux ? On comprendra vite que limiter l’utilisation à seulement 1/3 de ce temps peut avoir de réels effets positifs.

Les réseaux sociaux peuvent conduire les individus à trop connaître la vie des autres, à trop voir ce qui se passe ailleurs. Certains réseaux sont utilisés pour partager la misère du monde, d’autres pour vanter le bonheur des plus chanceux… Toujours est-il que, face à l’écran, l’individu ne vit plus sa vie mais celle des autres. Lorsqu’il partage ses activités, ce sont les autres qui vivent la sienne.

La peur de passer à côté de quelque chose ?

On comprend donc bien que, en limitant l’accès aux réseaux sociaux, le sentiment de passer à côté de quelque chose diminue chez les individus. Finalement, on pourrait dire que le premier groupe d’étudiant, qui a accepté d’en limiter l’utilisation dans le cadre de l’étude, a vécu sa propre vie durant 23h30 par jour, ce qui a contribué à améliorer leur santé psychologique.

Articles similaires

Nintendo Switch : déjà une mise à jour 10.0.1
Fortnite pour Android enfin disponible sur le Play Store
Netflix : comment verrouiller l’écran sur Android ?
Magic Keyboard : qu’en pensent ceux qui l’ont testé ?