Les Gilets jaunes accusent Facebook de les censurer. Le réseau social s’en défend. Cette théorie du complot fait du bruit.
Samedi 17 novembre, c’est pas moins de 280 000 Gilets jaunes qui protestent aux quatre coins de la France. Une communication qui est inévitablement passée par les réseaux sociaux et surtout Facebook. Les militants disent voir leurs données supprimées, leurs comptent suspendus et les pages d’échanges disparaître.
Facebook : quand le mouvement des Gilets jaunes naît sur le réseau social
Amusez-vous à taper « Gilets jaunes » sur la barre de recherche du réseau social de Mark Zuckerberg et vous verrez très vite que la majorité des actions du mouvement se passent là-bas. Les blocages contre les hausses successives des prix du carburant ces derniers mois se multiplient. Certaines pages populaires comme « Nous gilets jaune » et « Les gilets jaunes » comptent plus de 20 000 « j’aime ». Un internaute n’hésite donc pas a s’attaquer à cette supposée censure « Facebook censure les groupes ‘gilet jaune’, ‘la France en colère’ et tous les autres groupes de blocages », accuse ce dernier sur le réseau social. Certains militants prennent donc la décision de migrer vers Télégram, WhatsApp (qui appartient à Facebook) et sur VKontakte (un réseau social russe). Une partie de la communauté à même mis en place un site web il y a peu de temps : « Nous n’avons plus besoin de Facebook » se félicite ce dernier.
Le coup de la panne
Tout part d’une panne mondiale survenue mardi 20 novembre. Certains crient alors au complot et y voient une tentative déguisée de censure pour empêcher les manifestants de s’organiser, et cette mesure serait commanditée par Mr Emmanuel Macron, rien que ça. « C’est encore l’État qui est derrière, il commence à voir que ça prend de l’ampleur avec les gilets jaunes, ne lâchez rien, continuez » encourage un autre post Facebook. C’est alors que Facebook dément et assure que « c’est totalement faux » dans 20 Minutes. Léger couac dans cette théorie du complot puisque la panne n’est pas survenue qu’au niveau national. En effet, la majorité de l’Europe et plusieurs villes des États-Unis ont été touché. De même, Facebook n’est pas la seule plateforme ayant subi une défaillance : Instagram et Oculus ont du également faire face à quelques bugs, voir une indisponibilité totale. On peut donc affirmer que la panne survenue pour Facebook n’a donc rien à voir avec le mouvement Gilets jaunes. Un comportement bien nombriliste qui n’a même pas du atteindre les oreilles de Mark Zuckerberg.
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